Ce n’est plus qu’une histoire de semaines avant qu’une folle rumeur ne devienne réalité et soit officialisée...
Simon Casas par le biais d’un accord historique entre les Choperitas (Taurodelta), actuels gérants et principaux rivaux lors des précédents appels d’offres, et Antonio Matilla, est quasiment assuré de se voir nommé directeur artistique des arènes de Madrid.
La première Arène d’Espagne, miroir de la tauromachie, servant de principale référence aux autres plazas de France et d’Espagne, va donc passer partiellement dans les mains d’un français. Simon Casas, gérant depuis plus de 20 ans désormais des arènes de Nîmes, en passant par la gestion d’autres arènes d’importance comme Valencia, Zaragoza, ou encore Mont-de-Marsan, avec plus ou moins de succès.
Cette information a logiquement secoué le mundillo nîmois, car depuis quelques années, la fin de la commission taurine extramunicipale et la sortie de Nîmes de l’UVTF ; la visibilité, la transparence et l’intégrité des spectacles taurins à Nîmes avaient tendance à disparaitre malgré de nombreuses années où Simon Casas aura été un formidable ambassadeur de notre Féria.
Il y a donc deux questions qui se posent désormais,
- Simon Casas va-t-il délaisser les arènes de Nîmes afin de se concentrer sur Madrid ?
Ou
- Le fait que Simon Casas se voit porter à la tête des arènes de Las Ventas, va-t-il permettre une hausse des moyens disponibles dans nos arènes de Nîmes ?
Première réponse : Si Simon Casas compte délaisser encore un peu plus les arènes de Nîmes et leur sérieux, alors, nous demandons le rétablissement de la Commission taurine extra municipale et le retour de Nîmes dans l’UVTF, afin que les aficionados que nous sommes puissent continuer de travailler dans l’intérêt de notre ville, et la réputation de notre Féria sans se soustraire à l’empresa pour autant qui garde tout sa légitimité.
Tout cela afin de (RE) présenter des spectacles taurins respectant l’équilibre entre corridas dites toristas, toreristas, et courses camarguaises, sans défauts de présentation que l’on s’attend à voir dans des arènes de 1ère catégorie comme celles de Nîmes.
Deuxième réponse : Il faut espérer que d’être désormais à Madrid, cela va permettre à Simon Casas de présenter à Nîmes, des toros du sérieux de ceux présents à Madrid afin de garder une certaine lisibilité dans son action, et montrer ainsi que l’empresa ne délaisse pas une arène pour une autre, surtout quand en 2012, à Nîmes, nous fêterons les 60 Ans de la Féria.
A l’orée d’une année 2012, qui verra donc, notre ville fêter les 60 ans de sa Féria, dont il faut rappeler que les clubs taurins en sont à l’origine. Nous demandons donc à ce que le dialogue soit rétabli, entre la municipalité, l’empresa, et les clubs taurins nîmois. L’avenir de la fiesta brava passe par le respect de la diversité de l’Aficion, qui a, depuis tout temps, fait la richesse de la tauromachie.
Comme le dit très justement Simon Casas, "On ne peut pas (plus) faire passer les intérêts particuliers au dessus des généraux"
Les Jeunes Aficionados nîmois