Match de Foot... avec mise à mort... Par Alexis Paris
Après les dernières déclarations de Hubert Montagner, « personnalité » à la mode du côté de nos amis antis (pour info, il avait déclaré que la corrida pouvait être traumatisante pour les mineurs, prescrivant ainsi l’interdiction d’accéder aux arènes pour les plus jeunes des aficionados, pour le bien de l’humanité bien évidement), que vois-je ce matin en prenant mon petit déjeuner devant la télé ?
Des images d’une violence extrême, ayant pour scène le stade de Port Saïd, dans le nord de l'Égypte, faisant, à l’heure où j’écris cet article, « au moins » 74 morts et 130 blessés.
Des images d’une violence telle, qu’elles font le tour des télés du monde, après avoir été diffusées en direct par la télévision égyptienne, qui n’a pas daignée interrompre la retransmission, alors même que la partie était terminée.
Même si le contexte politique difficile du pays laisse à penser que ce ne sont pas de simples supporters qui sont à l’origine de ces violences, je me suis « amusé » à penser en me mettant dans la peau d’un bien pensant anti-corrida…
Dans un pays comme le nôtre qui compte plus de deux millions de licenciés à la Fédération Française de Football, comment réagir après avoir vu ces images ? Désinscrire sur le champs nos enfants de leur club? Ne plus les amener au Stade des Costières? Retirer du mur de la chambre du fiston tous les posters de ses idoles ? Bien évidement, cela nous paraît totalement disproportionné comme réaction, mais nous avons pu voir ces derniers mois que les comportements et les déclarations de certains groupuscules animalistes n’ont pas volé bien plus haut que ceux énoncés ici...
Utiliser le ballon rond pour démontrer une nouvelle fois l’incrédibilité des pourfendeurs de nos traditions me touche assez, étant amateur de ce sport, et ne pensant pas que le football soit plus préjudiciable que la corrida pour l’éducation et l’équilibre de nos enfants, quoi que dès fois…
Mais à l’heure où le peuple aficionado est attaqué de toute part, il m’est paru normal de parler de cet évènement, qui j’en suis sûr, ne sera abordé que par très peu de parents soucieux de la bonne santé psychologique de leurs enfants.
A bon entendeur…
A. PARIS
jeudi 2 février 2012
Match de Foot ... Avec mise à mort...!
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Nîmes, Ville Taurine
Nîmes, Ville Taurine, par Corentin Carpentier
Depuis fin 2010 et cette fameuse initiative de la municipalité nîmoise ; Nîmes a reçu l'appellation ville Taurine dans le but bien sûr, et au-delà de l’aspect symbolique, de préserver et défendre les traditions et la culture, se déroulant autour du Taureau, DES Taureaux dans notre ville.
Alors la question que je me suis posé aujourd’hui, Nîmes est-elle vraiment une ville Taurine ?
Bien évidemment oui et je vais tâcher de vous expliquer le fond de ma pensée…
Il n’y a qu’à citer nos deux Férias, de Pentecôte et des Vendanges, évènements majeurs attendus de tous les nîmois pour se rendre compte de cette passion du Taureau, DES Taureaux qui rythme la ville durant ces Férias. Mais en dehors ses férias, Nîmes vit et respire la tauromachie 365 Jours par an grâce à ses clubs taurins. En effet, tout au long de l’année, conférence, soirées à thèmes autour de tapas de bons vins, tientas en privée, fiesta camperas, et voyages au campo, rythme la vie des Aficionados nîmois.
Ainsi passé le mois de Septembre, jusqu’en Avril et la reprise de la temporada , Nîmes bouge autour de ses clubs taurins. La Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard est ainsi l’exemple le plus significatif de ce dynamisme avec 28 Clubs Taurins en son sein, et presque autant d’évènements taurins qui en résultent chaque mois.
Le Cercle Taurin nîmois, les Amis de Pablo Romero, les Jeunes Aficionados nîmois pour ne citer en sont les principaux artisans avec une manifestation chaque mois durant l’hiver, et qui ont eu d’ailleurs la très bonne idée de ne jamais se dérouler le même jour !
Avec l’invitation de personnalités premier rang (taurinos, artistes dont les œuvres sont liées à la tauromachie, groupes de Flamenco ou Gypsy’s), toute la panoplie culturelle de l’Aficion a los toros est présente à Nîmes durant la trêve hivernale dans une ambiance conviviale, aficionada, et nîmoise !
Un bon moyen d’améliorer sa culture taurine, et d’apprendre à mettre des mots sur notre passion.
Je ne pourrais citer comme exemple, le Club Taurin des Jeunes Aficionados nîmois, plus jeune club taurin à Nîmes, il a pour but, une fois par mois, de mettre à porter de tous, la tauromachie auprès de ceux qui aimeraient en connaître plus sur ce qu’il se passe dans l’arène, qu’ils soient jeunes, ou plus âgés. Pédagogie donc !
A Nîmes, la transmission se fait dans l’explication du non-sens de la dichotomie toriste / toreriste. Car en effet, relever de l’une ou l’autre catégorie est peut-être affaire de goût, de penchant, de sensibilité, voire de culture, mais sans doute pas de compétence. Sans compter que beaucoup d’aficionados, parmi lesquels de nombreux nîmois, refusent de trancher ce débat stérile et vont sereinement goûter les plaisirs de corridas, tantôt toristes, tantôt toreristes.
Plus de 100 ans d’histoire et de tradition taurine, un patrimoine culturel important, un tissu associatif très dense : il y a à Nîmes une trentaine de clubs taurins actifs, un musée des cultures taurines, une école tauromachique réputée, et de nombreux prácticos.
Tous ces exemples sont donc autant de choses qui prouvent que Nîmes est taurine, et majoritairement grâce à ses clubs taurins, à cette Aficion qui respire la passion, à cette Aficion qui, tant qu’elle vivra, permettra à la Culture du Taureau de prospérer.
Il se dit même que les Clubs Taurins à Nîmes, ont une telle influence, que, même si ils ne peuvent pas faire gagner les élections à un candidat, ils peuvent les lui faire perdre…
Depuis fin 2010 et cette fameuse initiative de la municipalité nîmoise ; Nîmes a reçu l'appellation ville Taurine dans le but bien sûr, et au-delà de l’aspect symbolique, de préserver et défendre les traditions et la culture, se déroulant autour du Taureau, DES Taureaux dans notre ville.
Alors la question que je me suis posé aujourd’hui, Nîmes est-elle vraiment une ville Taurine ?
Bien évidemment oui et je vais tâcher de vous expliquer le fond de ma pensée…
Il n’y a qu’à citer nos deux Férias, de Pentecôte et des Vendanges, évènements majeurs attendus de tous les nîmois pour se rendre compte de cette passion du Taureau, DES Taureaux qui rythme la ville durant ces Férias. Mais en dehors ses férias, Nîmes vit et respire la tauromachie 365 Jours par an grâce à ses clubs taurins. En effet, tout au long de l’année, conférence, soirées à thèmes autour de tapas de bons vins, tientas en privée, fiesta camperas, et voyages au campo, rythme la vie des Aficionados nîmois.
Ainsi passé le mois de Septembre, jusqu’en Avril et la reprise de la temporada , Nîmes bouge autour de ses clubs taurins. La Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard est ainsi l’exemple le plus significatif de ce dynamisme avec 28 Clubs Taurins en son sein, et presque autant d’évènements taurins qui en résultent chaque mois.
Le Cercle Taurin nîmois, les Amis de Pablo Romero, les Jeunes Aficionados nîmois pour ne citer en sont les principaux artisans avec une manifestation chaque mois durant l’hiver, et qui ont eu d’ailleurs la très bonne idée de ne jamais se dérouler le même jour !
Avec l’invitation de personnalités premier rang (taurinos, artistes dont les œuvres sont liées à la tauromachie, groupes de Flamenco ou Gypsy’s), toute la panoplie culturelle de l’Aficion a los toros est présente à Nîmes durant la trêve hivernale dans une ambiance conviviale, aficionada, et nîmoise !
Un bon moyen d’améliorer sa culture taurine, et d’apprendre à mettre des mots sur notre passion.
Je ne pourrais citer comme exemple, le Club Taurin des Jeunes Aficionados nîmois, plus jeune club taurin à Nîmes, il a pour but, une fois par mois, de mettre à porter de tous, la tauromachie auprès de ceux qui aimeraient en connaître plus sur ce qu’il se passe dans l’arène, qu’ils soient jeunes, ou plus âgés. Pédagogie donc !
A Nîmes, la transmission se fait dans l’explication du non-sens de la dichotomie toriste / toreriste. Car en effet, relever de l’une ou l’autre catégorie est peut-être affaire de goût, de penchant, de sensibilité, voire de culture, mais sans doute pas de compétence. Sans compter que beaucoup d’aficionados, parmi lesquels de nombreux nîmois, refusent de trancher ce débat stérile et vont sereinement goûter les plaisirs de corridas, tantôt toristes, tantôt toreristes.
Plus de 100 ans d’histoire et de tradition taurine, un patrimoine culturel important, un tissu associatif très dense : il y a à Nîmes une trentaine de clubs taurins actifs, un musée des cultures taurines, une école tauromachique réputée, et de nombreux prácticos.
Tous ces exemples sont donc autant de choses qui prouvent que Nîmes est taurine, et majoritairement grâce à ses clubs taurins, à cette Aficion qui respire la passion, à cette Aficion qui, tant qu’elle vivra, permettra à la Culture du Taureau de prospérer.
Il se dit même que les Clubs Taurins à Nîmes, ont une telle influence, que, même si ils ne peuvent pas faire gagner les élections à un candidat, ils peuvent les lui faire perdre…
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