jeudi 22 novembre 2012

Fin des "Feïta Vota", la technocratie RAS LE BOL

Fin des "Feïta Vota", la technocratie RAS LE BOL


La technocratie à la française a encore frappée hier soir avec l'annonce pour le moins scandaleuse du préfet du "Gard" Monsieur Bouzigues de vouloir limiter le nombre de fêtes votives.
Cela ne doit pas pour autant nous étonner, nous amateurs de traditions taurines de notre région car ce n'est pas la première violente charge contre nos traditions de ce préfet totalement étranger à notre région.

Cette décision, prise une nouvelle fois sans aucune concertation et dans la méconnaissance la plus totale de nos traditions et de nos coutumes, ne doit pas nous laisser passif et doit nous inciter à réagir.

Il n'est pas ici question de contester les débordements qui peuvent avoir lieu dans ce genre des festivités, mais il est question de rappeler l'origine des fêtes votives, "Feïta Vota" dans notre région.


D'où viennent les fêtes votives?

Etymologiquement la « fête votive » vient du mot lo vot en ancien provençal : « promesse faite au ciel par laquelle on s’engage à quelque œuvre non obligée ».
En français l’expression fête votive est attestée depuis 1876, propre à certaines régions, avec le sens de « fête patronale ». Succédant aux fêtes païennes, la fête votive était une manifestation célébrée par tous en l’honneur d’un saint patron du village au jour prévu dans le calendrier à travers différents événements et défilés dans les rues. De nos jours ces festivités ont été décalées aux beaux jours.

Les traditions camarguaises se sont mêlées à ces fêtes pour en devenir parmi les principales animations avec les courses camarguaises, encierros, abrivados, bandidos mais aussi des concerts, bals, spectacles, concours de boules, attractions qui participent à la convivialité de ces nombreuses fêtes aujourd’hui.


Vous l'aurez donc compris, toucher aux fêtes votives, c'est toucher à un patrimoine, à une Histoire, à des traditions, à un état d'esprit dont nous, peuple du Gard sommes fiers d'en être des héritiers.
Un Etat d'esprit qui s'appelle ... CONVIVIALITE!

Le peuple du Gard ne se laissera pas faire et compte bien résister à la technocratie à la française! En attendant, que Monsieur Bouzigues vienne faire un tour dans nos fêtes de villages, à nos abrivados longues, à nos déjeuners aux près, à nos courses camarguaises, à nos bals, à nos concours de boules.... et il pourra ainsi prendre pleine mesure de ce que ces fêtes représentent pour notre population!