[Course Camarguaise, Corrida, Même Combat ?] par Corentin Carpentier
Mis à part l’absence de la mort du taureau en course à la cocarde (également appelée Course Libre, ou Course camarguaise…), nous avons deux cultures très proches, très similaires.
L’affrontement entre l’homme et le taureau est ainsi le pilier de ces deux cultures fondamentales d’un peuple du taureau qu’est véritablement le Languedoc-Roussillon.
Dans la Course Libre, comme dans la Corrida les protagonistes, raseteurs et matadors, se jouent réellement la vie, face à une bête sauvage qui ne pardonne pas l’erreur.
De ces deux cultures, la Course Libre est certainement celle qui a le plus conservé cette image de combat, car le raseteur au fur et à mesure de sa progression, gagne le droit d’affronter les cocardiers les plus sérieux et durs du circuit. Pour s’en sortir vivant, ou sans graves blessures, le reflexe n’est pas à l’artistique mais à l’envie, au courage, à la ruse et au cœur.
Côté matadors de toros aujourd’hui c’est le contraire que nous pouvons constater, l’artistique prime désormais sur le combat en lui-même, et le toro a tendance à être réduit au simple rang de faire valoir du matador. Plus il progresse dans l’escalafon, plus il obtient le droit de sélectionner les toros les plus commodes pour lui.
Alors j’en viens à l’explication de mon raisonnement. La Course Camarguaise est aujourd’hui en mal d’amour, et de mon côté, je trouve cela injuste, car la notion de combat, de danger, de cœur, et de courage y est bien plus présente, que dans la plupart des Corridas qu’il m’ait été donné de voir cette année.
Bien sur, le côté artistique doit y regagner une place plus importante comme à l’époque des Siméon, Chômel, Castro qui n’ont jamais vu la relève s’imposer, tout comme la Corrida doit redonner une place plus importante au combat, au danger, à l'émotion.
Afeciouna, et Aficionado, une histoire d’une passion, d’une culture… Celle du Taureau !
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