Le 16 Décembre dernier, "les Amis de Pablo Romero" nous ont fait le plaisir d'accueillir l'éleveur Andalou, Fernando Cuadri. Une conférence passionnante d'un éleveur romantique. Voici les phrases que j'ai retenu de cette superbe soirée.
Sur son métier :
"Lorsque je vois José, je vois le Toro, je me souviens de ceux qui ne sont pas là, je regarde ma langue, je regarde l'Aficion...
Cela n'est pas de l'économie mais du romantisme pur."
Sur le Toro :
"Un animal pour nous chargé de pouvoir et de symbolisme et dont nous n'accepterons jamais qu'il provoque peine et miséricorde"
Sur son campo :
"Il existe des haciendas où le luxe est réservé aux seuls animaux, celui de l'homme étant de se trouver sur ces terres."
Sur les dérives de la tauromachie :
"Il est étrange de qualifier de "dures" certaines ganadérias, et nous sommes nombreux à nous demander si quiconque voudrait avoir une ganadéria "molle" ".
Sur le tauromachie moderne :
"L'éthique et la liturgie ont-elles un sens avec des toros qui ne sont pas durs? Tout se réduit-il à une simple esthétique visuelle en échange d'applaudissements fournis?"
Sur son campo :
"Parfois je doute de l'ennemi, parfois je me tourmente, mais j'ai trouvé le remède, et il n'est autre que le campo"
Sur son ganadero :
"José est grand, sa grandeur consiste à veiller sur ses deux familles... toutes deux seront protégées par son savoir, par son allure, par sa pureté jusque dans sa façon de fumer"
Sur son ganadero et les cavaliers de sa ganaderia :
"Le campo est leur harmonie, tout en lui étant soumis, car ils sont certainement, sans le savoir, les derniers cow-boys du lointain far west andalou."
Romantisme, éthique, et amour du Toro bravo.
Suerte Fernando..
vendredi 30 décembre 2011
Quand éleveur rime avec Romantisme...
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jeudi 29 décembre 2011
Les Jeunes Aficionados nîmois vous souhaitent leurs meilleurs voeux et une bonne année 2012
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vendredi 23 décembre 2011
Les canons de la Tauromachie survivent... dans les petites arènes
Les petites arènes font de la résistance! par Corentin Carpentier
Après le Grande Féria des petites arènes de Céret qui a crée l'évènement pour 2012 en mettant le Maestro Fernando Robleno seul contre 6 ESCOLAR GIL.
Après Orthez et sa Féria torista aux couleurs portuguaises pour 2012 (PALHA BLANCO
y VEIGA TEIXERA).
Voici Saint Martin de Crau qui dévoile ses élevages pour sa désormais traditionnelle Féria de la Crau, une Corrida de CEBADA GAGO,
et une de l'élevage français qui monte PAGES MAILHAN.
Les petites arènes seraient-elles entré en résistance et préservant au maximum les spectacles taurins de Verdad?
Il faut y croire, et j'y crois! Alors pour moi cette année, Ales (où l'on parle de deux Corridas, l'une de HOYO DE LA GITANA, et une de DOLORES AGUIRRE), St Martin, Céret entre autre, auront mon adhésion à leur politique taurine et ma présence dans leurs gradins.
Parce que le frisson doit toujours exister dans les ruedos sous peine de dénaturer l'esprit même de la Fiesta Brava et de l'affrontement entre l'homme et le Toro.
Corentin Carpentier
[sources photos :
- http://photosmotstoros.blogspot.com
- camposyruedos2.blogspot.com
- festejospopulares.net
- manonfotoblog.blogspot.com
- jies-arles.com ]
Après le Grande Féria des petites arènes de Céret qui a crée l'évènement pour 2012 en mettant le Maestro Fernando Robleno seul contre 6 ESCOLAR GIL.
Après Orthez et sa Féria torista aux couleurs portuguaises pour 2012 (PALHA BLANCO
y VEIGA TEIXERA).
Voici Saint Martin de Crau qui dévoile ses élevages pour sa désormais traditionnelle Féria de la Crau, une Corrida de CEBADA GAGO,
et une de l'élevage français qui monte PAGES MAILHAN.
Les petites arènes seraient-elles entré en résistance et préservant au maximum les spectacles taurins de Verdad?
Il faut y croire, et j'y crois! Alors pour moi cette année, Ales (où l'on parle de deux Corridas, l'une de HOYO DE LA GITANA, et une de DOLORES AGUIRRE), St Martin, Céret entre autre, auront mon adhésion à leur politique taurine et ma présence dans leurs gradins.
Parce que le frisson doit toujours exister dans les ruedos sous peine de dénaturer l'esprit même de la Fiesta Brava et de l'affrontement entre l'homme et le Toro.
Corentin Carpentier
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mardi 20 décembre 2011
Un peu de Droit Taurin
Actualité – droit taurin
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France : Artifice ou début d'une véritable reconnaissance juridique ?
par Pauline Serre & Julie Passe
La Corrida a été inscrite le 22 avril 2011 au patrimoine culturel immatériel de la France, ce qui provoque ainsi euphorie et satisfaction chez les uns, et chez les autres, indignation et stupeur.
Force est de constater, qu'au delà du débat juridique, cette pratique suscite toujours autant la controverse, il est d'ailleurs extrêmement rare qu'une coutume à elle seule génère autant de conflits. L'antagonisme repose sur l'opposition ancienne entre acte de cruauté et barbarie d'un côté et pratique culturelle et artistique de l'autre.
Il convient avec un recul nécessaire de s'interroger sur la véritable portée de cette décision, qui intervient dans le cadre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (I).
Cette inscription est l'occasion de revenir sur la place des spectacles tauromachiques au regard du droit interne et du contexte politique (II).
I/ Quelques réflexions sur la portée juridique de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
A/ Un instrument venu du droit international.
La notion de patrimoine culturel immatériel résulte de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée à Paris le 17 octobre 2003 par l'UNESCO dont la France est partie depuis le 4 novembre 1946.
Cette convention internationale est entrée en vigueur, en France, le 11 octobre 2006 après son approbation par la loi n°2006-791.
Comme l'article 55 de la constitution de 1958 l'énonce ; « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celles de la loi, sous réserve de l'application par l'autre partie ». Autrement dit pour le profane, une fois la convention adoptée par l'État, cette dernière fait dès lors partie du bloc de conventionnalité, auquel les lois ordinaires de l'État doivent, en principe, se conformer sous peine de nullité.
Le patrimoine est « un ensemble de biens et d’obligations… qui comprend les biens présents mais aussi à venir » . C’est un ensemble, un tout à prendre en compte. La notion de patrimoine culturel immatériel est apparue au début des années 90 et selon l’article 2 de la Convention citée plus haut « On entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. Aux fins de la présente Convention, seul sera pris en considération le patrimoine culturel immatériel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme, ainsi qu'à l'exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d'un développement durable. »
Cette définition montre bien l’importance de cette notion de patrimoine culturel immatériel et la portée que les rédacteurs ont souhaité lui conférer.
B/ Une protection renforcée par le biais de la convention
Les articles 11 à 15 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel énoncent les conditions pour que cette sauvegarde puisse être rendue possible.
Ainsi, l’article 11 indique qu'« il appartient aux États de prendre les mesures nécessaires à la sauvegarde du patrimoine », elle laisse donc aux États eux-mêmes le soin de prendre en charge et à leur compte cette sauvegarde.
Les articles suivants sont plus précis en ce qu’ils donnent des indices aux États, des voies à suivre. Il revient aux États le soin de définir les éléments de ce patrimoine culturel en faisant des inventaires qui devront être mis à jour, d’adapter leurs politiques pour sauvegarder les éléments identifiés comme appartenant au patrimoine culturel immatériel, de mettre en place des organismes de protection, d’encourager des études dans le domaine et de jouer un rôle éducatif et de sensibilisation à la protection de ce patrimoine culturel immatériel. La Convention précise, en outre, que les États pourront à cette fin utiliser tous les moyens appropriés.
Autrement dit, comme bien souvent, le texte international donne le ton, l’impulsion, des indications, mais rien de vraiment contraignant au final. Il revient aux États de définir ce qui rentre dans la catégorie à protéger et quels sont les bons moyens pour la protéger et la mise en place des politiques en résultant. On peut donc, ici relativiser la portée de cette Convention internationale puisqu’elle dépend malheureusement du bon vouloir des États parties.
Il n’existe pas de contrainte pour les États de maintenir, sauvegarder les pratiques listées comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel; il semblerait donc que l’on soit en présence d’une simple obligation de moyen.
Toutefois, si on prend en compte le domaine d’intervention de cette convention, il y a fort à parier que les États sont plus enthousiastes que réfractaires à sa mise en place et que cette protection est plus un gage de leur engagement international et de leur volonté aux yeux de tous de protéger la culture, sans prendre de grands risques et voir une grande intervention du droit international dans le droit national. C’est donc une bonne façon pour les États de montrer qu’ils peuvent appliquer les Conventions internationales.
La question de la tauromachie est tout à fait intéressante, puisque pour une fois elle a suscité des débats plutôt houleux et montre que parfois la culture et des pratiques historiques peuvent prendre une grande place dans le débat national.
En France, l'application de cette Convention à la tauromachie se perçoit à travers la reconnaissance de cette pratique comme élément du patrimoine culturel français, mais aussi plus indirectement, par le biais de l'interprétation de textes nationaux.
II / Une pratique culturelle implicitement reconnue : Entre interprétation juridique souple et reconnaissance politique inavouée.
L'inscription de la Corrida au patrimoine culturel immatériel de la France est l'occasion de recentrer cette pratique dans son actuel contexte juridique (A) et politique (B).
Il est évident que cette question doit être traitée sous un angle à la fois juridique et politique, les deux ne pouvant être, à notre sens, dissociés.
A/ Une interprétation extensive par les juges de l'article 521-1 du code pénal réprimant les mauvais traitements envers les animaux .
Rappelons que la loi, expression de la volonté générale, pose le principe de l'interdiction de mauvais traitements envers les animaux en ces termes :
«Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende...
...Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »
L'article 521-1 du code pénal après son énoncé de principe prévoit plusieurs exceptions, dont celle des « courses de taureaux ».
Il s'agit d'une permission de la loi, on ne peut pas voir dans cette disposition une reconnaissance stricto sensus, pas plus qu'une consécration, c'est une tolérance que l'on accorde à cette pratique.
Cet article est ni plus, ni moins, le résultat d'une conciliation entre fervents défenseurs de la cause animale et aficionados.
Le principe reste et demeure l'interdiction des mauvais traitements envers les animaux, la course de taureaux en est l'exception, ainsi qu'il en ressort expressis verbis de l'article 521-1 du code pénal.
La course de taureau, dont l'absence de définition légale (ou à défaut jurisprudentielle) est à déplorer, échappe à la qualification de mauvais traitement, dès lors, qu'une tradition locale ininterrompue peut être démontrée dans la localité où se déroule la-dite course.
La pratique révèle cependant une interprétation extrêmement libérale des juges de l'exception prévue pour ces courses.
En témoignent les décisions des juges du fond et de la Cour de Cassation dont le contenu ne sera évoqué ici que sommairement.
Il ressort de l'étude globale de ces décisions, une interprétation de la tradition locale ininterrompue assez large, favorisant ainsi, le maintien de cette pratique culturelle.
S'agissant premièrement du critère de la « tradition locale », les juges doivent constater l'existence d'une tradition, et vérifier que cette dernière se manifeste localement.
La présence d''une tradition ne donne pas lieu à discussion, la Cour de Cassation en précise le sens en énonçant qu'elle doit être entendue comme une coutume, un usage local .
Traditionnellement, la coutume est celle qui peut se définir comme une « norme de droit objectif fondée sur une tradition populaire, qui prête à une pratique constante, un caractère juridiquement contraignant ; véritable règle de droit mais d'origine non étatique que la collectivité a fait sienne par habitude dans la conviction de son caractère obligatoire »
La Cour de Cassation précise la définition de la tradition locale dans un arrêt de la chambre criminelle du 6 février 1992 , il s'agit «d'une tradition qui existe dans un ensemble démographique déterminé par une culture commune, les mêmes habitudes, les mêmes aspirations et affinités, "une même façon de ressentir les choses et de s'enthousiasmer pour elles", le même système des représentations collectives, les mêmes mentalités ».
En revanche, le critère de la localité est celui qui illustre le mieux l'interprétation libérale des juges.
Pour vérifier l'existence de ce critère, les juges font appel à la notion d'« ensemble géographique ».
Alors même que le terme « local » fait référence à un endroit que l'on suppose suffisamment précis, une « zone géographique » désigne au contraire un espace beaucoup plus étendu.
C'est ainsi que la Cour de Cassation casse un arrêt de la cour d'appel au motif notamment qu' «en bornant leur recherche de l'existence ou l'inexistence d'une tradition locale ininterrompue au seul territoire d'une commune, alors que dans le texte précité l'expression « locale » a le sens « d'ensemble géographique.. » et décide que les juges du fond n'ont pas donné de base légale à leur décision .
S'agissant deuxièmement du critère de l'ininterruption de la tradition locale, il revêt un caractère extrêmement artificiel et il est réduit, en pratique, à une « peau de chagrin ».
Par exemple, les juges ont décidé que la destruction des arènes n'est pas suffisante pour justifier l'interruption de la tradition locale .
Ce très bref survol de la jurisprudence en matière de course de taureaux, est l'occasion de revenir sur l'aspect politique de la question, par le biais de son inscription au patrimoine culturel immatériel Français.
B/ L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel Français : Une initiative politique silencieuse mais active.
Au delà des aspects juridiques, la reconnaissance de cette pratique culturelle passe principalement par l'initiative politique.
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel français constitue une initiative importante eu égard aux engagements qui découlent de la convention précédemment étudiée.
Néanmoins, cette intervention du politique est restée relativement discrète, par crainte sans doute, de déclencher l'hostilité de l'opinion publique semblable à celle qu'on pourrait observer après la mise en œuvre d'une mesure impopulaire.
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel Français a suscité chez certains députés une totale incompréhension donnant lieu notamment à la rédaction de questions écrites destinées au Ministère de la culture et de la communication.
Par le biais de cette question , la députée concernée réagis à cette inscription en ces termes ; se disant par ailleurs « choquée » et « surprise » par une telle initiative.
La réponse du Ministère est pour le moins surprenante et en total décalage avec l'inscription effectuée.
Cette réponse laisse apparaître une minimisation excessive de l'initiative en question, le Ministère déclare que cette dernière « ne constitue en rien une forme de reconnaissance de la part de l'état, ni mise en valeur particulière ; en soi, elle ne constitue aucune forme de protection juridique et reste sans influence sur les législations ou réglementations éventuellement applicables aux activités recensées ».
Somme toute, cette inscription est réduit à très peu de chose, à tel point qu'à la lecture de cette réponse, on est tenté de s'interroger sur son utilité.
L'inscription au patrimoine culturel immatériel Français à pourtant pour objet au delà du simple constat, de valoriser une pratique, de la sauvegarder, de la fixer en tant qu'élément du patrimoine.
Quel intérêt sinon, d'inscrire une pratique culturelle dans le cadre d'une convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, si c'est pour restreindre cette inscription à une seule constatation matérielle ?
Ainsi, pour conclure, il serait illusoire de voir dans cette inscription une véritable reconnaissance ou une consécration juridique, mais pour autant, elle se place dans le cadre d'un instrument de protection reconnu juridiquement, initié par le politique et favorisant par conséquent le maintien de cette pratique culturelle.
Julie PASSE.
Pauline SERRE.
1- Et plus spécifiquement des corridas
2- G. Cornu, vocabulaire juridique, p667, 2007, puf, 1024p
3- Cass. Crim, 27 mai 1972 n° 72-90875
4- G. Cornu, vocabulaire juridique, 7 ed PUF, p248
5- Cass. Crim, 6 février 1992 n° 89-84675
6- Cass. Crim 27 mai 1972 N°72-90875
7- CA. Toulouse, 3 avril 2000 n°1999-03392
8- Question écrite n° 110716 de Mme la Députée Claude Darciaux au Ministère de la culture et de la communication.
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France : Artifice ou début d'une véritable reconnaissance juridique ?
par Pauline Serre & Julie Passe
La Corrida a été inscrite le 22 avril 2011 au patrimoine culturel immatériel de la France, ce qui provoque ainsi euphorie et satisfaction chez les uns, et chez les autres, indignation et stupeur.
Force est de constater, qu'au delà du débat juridique, cette pratique suscite toujours autant la controverse, il est d'ailleurs extrêmement rare qu'une coutume à elle seule génère autant de conflits. L'antagonisme repose sur l'opposition ancienne entre acte de cruauté et barbarie d'un côté et pratique culturelle et artistique de l'autre.
Il convient avec un recul nécessaire de s'interroger sur la véritable portée de cette décision, qui intervient dans le cadre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (I).
Cette inscription est l'occasion de revenir sur la place des spectacles tauromachiques au regard du droit interne et du contexte politique (II).
I/ Quelques réflexions sur la portée juridique de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
A/ Un instrument venu du droit international.
La notion de patrimoine culturel immatériel résulte de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée à Paris le 17 octobre 2003 par l'UNESCO dont la France est partie depuis le 4 novembre 1946.
Cette convention internationale est entrée en vigueur, en France, le 11 octobre 2006 après son approbation par la loi n°2006-791.
Comme l'article 55 de la constitution de 1958 l'énonce ; « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celles de la loi, sous réserve de l'application par l'autre partie ». Autrement dit pour le profane, une fois la convention adoptée par l'État, cette dernière fait dès lors partie du bloc de conventionnalité, auquel les lois ordinaires de l'État doivent, en principe, se conformer sous peine de nullité.
Le patrimoine est « un ensemble de biens et d’obligations… qui comprend les biens présents mais aussi à venir » . C’est un ensemble, un tout à prendre en compte. La notion de patrimoine culturel immatériel est apparue au début des années 90 et selon l’article 2 de la Convention citée plus haut « On entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. Aux fins de la présente Convention, seul sera pris en considération le patrimoine culturel immatériel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme, ainsi qu'à l'exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d'un développement durable. »
Cette définition montre bien l’importance de cette notion de patrimoine culturel immatériel et la portée que les rédacteurs ont souhaité lui conférer.
B/ Une protection renforcée par le biais de la convention
Les articles 11 à 15 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel énoncent les conditions pour que cette sauvegarde puisse être rendue possible.
Ainsi, l’article 11 indique qu'« il appartient aux États de prendre les mesures nécessaires à la sauvegarde du patrimoine », elle laisse donc aux États eux-mêmes le soin de prendre en charge et à leur compte cette sauvegarde.
Les articles suivants sont plus précis en ce qu’ils donnent des indices aux États, des voies à suivre. Il revient aux États le soin de définir les éléments de ce patrimoine culturel en faisant des inventaires qui devront être mis à jour, d’adapter leurs politiques pour sauvegarder les éléments identifiés comme appartenant au patrimoine culturel immatériel, de mettre en place des organismes de protection, d’encourager des études dans le domaine et de jouer un rôle éducatif et de sensibilisation à la protection de ce patrimoine culturel immatériel. La Convention précise, en outre, que les États pourront à cette fin utiliser tous les moyens appropriés.
Autrement dit, comme bien souvent, le texte international donne le ton, l’impulsion, des indications, mais rien de vraiment contraignant au final. Il revient aux États de définir ce qui rentre dans la catégorie à protéger et quels sont les bons moyens pour la protéger et la mise en place des politiques en résultant. On peut donc, ici relativiser la portée de cette Convention internationale puisqu’elle dépend malheureusement du bon vouloir des États parties.
Il n’existe pas de contrainte pour les États de maintenir, sauvegarder les pratiques listées comme faisant partie du patrimoine culturel immatériel; il semblerait donc que l’on soit en présence d’une simple obligation de moyen.
Toutefois, si on prend en compte le domaine d’intervention de cette convention, il y a fort à parier que les États sont plus enthousiastes que réfractaires à sa mise en place et que cette protection est plus un gage de leur engagement international et de leur volonté aux yeux de tous de protéger la culture, sans prendre de grands risques et voir une grande intervention du droit international dans le droit national. C’est donc une bonne façon pour les États de montrer qu’ils peuvent appliquer les Conventions internationales.
La question de la tauromachie est tout à fait intéressante, puisque pour une fois elle a suscité des débats plutôt houleux et montre que parfois la culture et des pratiques historiques peuvent prendre une grande place dans le débat national.
En France, l'application de cette Convention à la tauromachie se perçoit à travers la reconnaissance de cette pratique comme élément du patrimoine culturel français, mais aussi plus indirectement, par le biais de l'interprétation de textes nationaux.
II / Une pratique culturelle implicitement reconnue : Entre interprétation juridique souple et reconnaissance politique inavouée.
L'inscription de la Corrida au patrimoine culturel immatériel de la France est l'occasion de recentrer cette pratique dans son actuel contexte juridique (A) et politique (B).
Il est évident que cette question doit être traitée sous un angle à la fois juridique et politique, les deux ne pouvant être, à notre sens, dissociés.
A/ Une interprétation extensive par les juges de l'article 521-1 du code pénal réprimant les mauvais traitements envers les animaux .
Rappelons que la loi, expression de la volonté générale, pose le principe de l'interdiction de mauvais traitements envers les animaux en ces termes :
«Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende...
...Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »
L'article 521-1 du code pénal après son énoncé de principe prévoit plusieurs exceptions, dont celle des « courses de taureaux ».
Il s'agit d'une permission de la loi, on ne peut pas voir dans cette disposition une reconnaissance stricto sensus, pas plus qu'une consécration, c'est une tolérance que l'on accorde à cette pratique.
Cet article est ni plus, ni moins, le résultat d'une conciliation entre fervents défenseurs de la cause animale et aficionados.
Le principe reste et demeure l'interdiction des mauvais traitements envers les animaux, la course de taureaux en est l'exception, ainsi qu'il en ressort expressis verbis de l'article 521-1 du code pénal.
La course de taureau, dont l'absence de définition légale (ou à défaut jurisprudentielle) est à déplorer, échappe à la qualification de mauvais traitement, dès lors, qu'une tradition locale ininterrompue peut être démontrée dans la localité où se déroule la-dite course.
La pratique révèle cependant une interprétation extrêmement libérale des juges de l'exception prévue pour ces courses.
En témoignent les décisions des juges du fond et de la Cour de Cassation dont le contenu ne sera évoqué ici que sommairement.
Il ressort de l'étude globale de ces décisions, une interprétation de la tradition locale ininterrompue assez large, favorisant ainsi, le maintien de cette pratique culturelle.
S'agissant premièrement du critère de la « tradition locale », les juges doivent constater l'existence d'une tradition, et vérifier que cette dernière se manifeste localement.
La présence d''une tradition ne donne pas lieu à discussion, la Cour de Cassation en précise le sens en énonçant qu'elle doit être entendue comme une coutume, un usage local .
Traditionnellement, la coutume est celle qui peut se définir comme une « norme de droit objectif fondée sur une tradition populaire, qui prête à une pratique constante, un caractère juridiquement contraignant ; véritable règle de droit mais d'origine non étatique que la collectivité a fait sienne par habitude dans la conviction de son caractère obligatoire »
La Cour de Cassation précise la définition de la tradition locale dans un arrêt de la chambre criminelle du 6 février 1992 , il s'agit «d'une tradition qui existe dans un ensemble démographique déterminé par une culture commune, les mêmes habitudes, les mêmes aspirations et affinités, "une même façon de ressentir les choses et de s'enthousiasmer pour elles", le même système des représentations collectives, les mêmes mentalités ».
En revanche, le critère de la localité est celui qui illustre le mieux l'interprétation libérale des juges.
Pour vérifier l'existence de ce critère, les juges font appel à la notion d'« ensemble géographique ».
Alors même que le terme « local » fait référence à un endroit que l'on suppose suffisamment précis, une « zone géographique » désigne au contraire un espace beaucoup plus étendu.
C'est ainsi que la Cour de Cassation casse un arrêt de la cour d'appel au motif notamment qu' «en bornant leur recherche de l'existence ou l'inexistence d'une tradition locale ininterrompue au seul territoire d'une commune, alors que dans le texte précité l'expression « locale » a le sens « d'ensemble géographique.. » et décide que les juges du fond n'ont pas donné de base légale à leur décision .
S'agissant deuxièmement du critère de l'ininterruption de la tradition locale, il revêt un caractère extrêmement artificiel et il est réduit, en pratique, à une « peau de chagrin ».
Par exemple, les juges ont décidé que la destruction des arènes n'est pas suffisante pour justifier l'interruption de la tradition locale .
Ce très bref survol de la jurisprudence en matière de course de taureaux, est l'occasion de revenir sur l'aspect politique de la question, par le biais de son inscription au patrimoine culturel immatériel Français.
B/ L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel Français : Une initiative politique silencieuse mais active.
Au delà des aspects juridiques, la reconnaissance de cette pratique culturelle passe principalement par l'initiative politique.
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel français constitue une initiative importante eu égard aux engagements qui découlent de la convention précédemment étudiée.
Néanmoins, cette intervention du politique est restée relativement discrète, par crainte sans doute, de déclencher l'hostilité de l'opinion publique semblable à celle qu'on pourrait observer après la mise en œuvre d'une mesure impopulaire.
L'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel Français a suscité chez certains députés une totale incompréhension donnant lieu notamment à la rédaction de questions écrites destinées au Ministère de la culture et de la communication.
Par le biais de cette question , la députée concernée réagis à cette inscription en ces termes ; se disant par ailleurs « choquée » et « surprise » par une telle initiative.
La réponse du Ministère est pour le moins surprenante et en total décalage avec l'inscription effectuée.
Cette réponse laisse apparaître une minimisation excessive de l'initiative en question, le Ministère déclare que cette dernière « ne constitue en rien une forme de reconnaissance de la part de l'état, ni mise en valeur particulière ; en soi, elle ne constitue aucune forme de protection juridique et reste sans influence sur les législations ou réglementations éventuellement applicables aux activités recensées ».
Somme toute, cette inscription est réduit à très peu de chose, à tel point qu'à la lecture de cette réponse, on est tenté de s'interroger sur son utilité.
L'inscription au patrimoine culturel immatériel Français à pourtant pour objet au delà du simple constat, de valoriser une pratique, de la sauvegarder, de la fixer en tant qu'élément du patrimoine.
Quel intérêt sinon, d'inscrire une pratique culturelle dans le cadre d'une convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, si c'est pour restreindre cette inscription à une seule constatation matérielle ?
Ainsi, pour conclure, il serait illusoire de voir dans cette inscription une véritable reconnaissance ou une consécration juridique, mais pour autant, elle se place dans le cadre d'un instrument de protection reconnu juridiquement, initié par le politique et favorisant par conséquent le maintien de cette pratique culturelle.
Julie PASSE.
Pauline SERRE.
1- Et plus spécifiquement des corridas
2- G. Cornu, vocabulaire juridique, p667, 2007, puf, 1024p
3- Cass. Crim, 27 mai 1972 n° 72-90875
4- G. Cornu, vocabulaire juridique, 7 ed PUF, p248
5- Cass. Crim, 6 février 1992 n° 89-84675
6- Cass. Crim 27 mai 1972 N°72-90875
7- CA. Toulouse, 3 avril 2000 n°1999-03392
8- Question écrite n° 110716 de Mme la Députée Claude Darciaux au Ministère de la culture et de la communication.
Libellés :
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lundi 19 décembre 2011
L'Aficion nîmoise et gardoise fait son réveillon!!!!! La Coordination met le Toro sur son 31!
Suite à l'annulation de la Fiesta Campera du dimanche 20 Novembre 2011 à Vergèze.
La coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard s'était engagée auprès des aficionados à la réorganiser.
Pour cela, tous les aficionados sont invités à marquer leur attachement à nos traditions en participant à la journée taurine de la Saint Sylvestre.
En espérant, vous compter parmi nous.
Samedi 31 Décembre 2011 à 11h30
Mas d'Auzières (La Paluna) à Saint Gilles
Le matin d'abord, avec une belle affiche pour la Fiesta Campera 2 novillos de Turquay et 2 vaches de La Paluna:
Jonathan VEYRUNES, TOMASITO, JORDI et les élèves de l’école taurine
La tienta est suivie d'un repas convivial à réserver (en option)au 06 82 38 36 65
LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE.
(Chèque à établir à l'ordre de La coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard et à adresser, après réservation, chez Jean Marc BERGOGNE 14 Rue Emile Reinaud 30000 Nîmes.
Ensuite, vous pourrez participer à la 1ère Grande Nuit de L'Aficion qui se déroulera à l'Imperator de 19h30 à 4h00 du matin.
(Tapas, Vin et Champagne), toue ou partie de la nuit selon votre programme de reveillon (ENTREE LIBRE SANS INCRIPTION)
La coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard s'était engagée auprès des aficionados à la réorganiser.
Pour cela, tous les aficionados sont invités à marquer leur attachement à nos traditions en participant à la journée taurine de la Saint Sylvestre.
En espérant, vous compter parmi nous.
Samedi 31 Décembre 2011 à 11h30
Mas d'Auzières (La Paluna) à Saint Gilles
Le matin d'abord, avec une belle affiche pour la Fiesta Campera 2 novillos de Turquay et 2 vaches de La Paluna:
Jonathan VEYRUNES, TOMASITO, JORDI et les élèves de l’école taurine
La tienta est suivie d'un repas convivial à réserver (en option)au 06 82 38 36 65
LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE.
(Chèque à établir à l'ordre de La coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard et à adresser, après réservation, chez Jean Marc BERGOGNE 14 Rue Emile Reinaud 30000 Nîmes.
Ensuite, vous pourrez participer à la 1ère Grande Nuit de L'Aficion qui se déroulera à l'Imperator de 19h30 à 4h00 du matin.
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vendredi 16 décembre 2011
On fait dire à l’Aficion beaucoup de choses… & « Le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois». Saint Jean 13,21-33.36-38.
par Corentin Carpentier
« Les gens ne veulent pas voir comment on tue un toro, ils veulent voir de l’art. » dixit Sebastien Castella…
« Les encastes qui « fonctionnent », qui chargent, les figuras continuent des les tuer : La Quinta, Victorino, Cuadri… Je crois que le marché est plus savant que les aficionados… » Dixit Alvaro Nunez…
« Et pourquoi faisons-nous tout ça ? Pour l’Afición, pour l’Afición, pour l’Afición ». dixit Simon Casas…
On fait dire, et on dit beaucoup de choses sur l’Aficion… Mais aujourd’hui, il est important à mon sens, de mettre les points sur les « i ».
Que pense Sebastien Castella des aficionados qui se lèvent après un grand tertio de varas conclu en musique ? Que pense-t-il des aficionados qui ovationnent un recibir parfait et demandent une oreille pour une grande mort engagée et dans les cornes ? Alors si Sébastien considère que son public est un public de touristes, qui vient seulement aux arènes pour voir un torero triompher et faire de « l’art » devant un toro à roulette, alors il ne parle en aucun cas de l’aficion, celle qui défend chaque jour la fiesta brava, le Toro et son intégrité.
Pour Alvaro Nunez, on touche là au sacro saint Toro, à son intégrité, et à « l’inintelligence » selon lui, des aficionados. Evénement majeur ! Les figuras continueraient de tuer des Victorino, Cuadri (j’enlève La Quinta tant ils n’ont quasi plus rien dans le comportement des Buendia d’antan) et autres encastes dites dures !! Heureux de l’entendre. Alvaro Nunez pourrait-il citer les endroits où il a vu ces corridas ? Car j’y réserverai mes prochains voyages !! Non mais, de qui se moque-t-on ? Le marché des Toros est composé aujourd’hui à 90% d’origine Domecq et autant dire que sur ces 90% tout ce qui a de la caste est soigneusement évité par les pseudos « matadors de toros » (voir l’exemple des Fuente Ymbro considéré désormais comme un élevage torista…).
Pour Simon Casas, on frise le fou rire ! L’Aficion, l’Aficion, l’Aficion… Comme si répéter cela trois fois (comme Pierre au moment de renier Jésus), lui permettait en quelque sorte de se persuader lui-même que l’Aficion est l’objet de son investissement.
Comme si répéter ce mot trois fois, permettait de faire oublier à quel point, dans chaque arènes qu’il gère, le niveau du Toro à considérablement baissé, pour finalement, faire de la Corrida, une mise en valeur du torero et du toreo, en réduisant le rôle du toro à celui d’un simple faire-valoir. Comme si répéter cela, par trois fois, pouvait selon lui, retourner l’Aficion de son côté. Cette même Aficion, qu’il trahit à chaque féria depuis quelques années que ce soit à Nîmes, ou Mont-de-Marsan en France, ou que ca soit à Valencia en Espagne, ou avant à Saragosse.
Beaucoup de « taurinos » parlent à la place de l’Aficion, que ce soit pour légitimer leurs choix et actions, ou que ce soit pour la critiquer quand elle demande au respect de l’intégrité de la Fiesta Brava.
Depuis des années les aficionados mettent en garde les « taurinos » sur l’affaiblissement de la Corrida de l’intérieur. Ils ont été durement critiqués pour cela et traités de « talibans ». Mais désormais, voilà qu’on agit pour l’Aficion, qu’on parle pour elle… Finalement, on s’en rend compte aujourd’hui, qui peut être le plus à même de sauver la fiesta brava ? L’Aficion, celle qui se rend aux arènes toute l’année, celle qui paye ses billets, et finalement celle qui, si elle ne vient plus aux arènes, entrainera la fin du train de vie actuel des « taurinos ». Reste à savoir si les choses vont réellement évoluer… Parce que parler à la place de l’Aficion, c’est bien plus facile que de la faire participer et intervenir dans les processus de décision…
« Le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois».
Saint Jean 13,21-33.36-38.
Par Charles CREPIN
Dans un texte de Corentin Carpentier publié dans cette page, l'agacement est perceptible. Et ce qui agace Corentin, c'est la posture de certains "taurinos" qui prétendent parler ou agir au nom de l'aficion pour justifier leurs prises de positions déviantes, quand ils ne déclament pas, la main sur le coeur, combien leur engagement professionnel est inspiré par leur attachement sincère à l'Aficion... Pourtant, leur reniement des valeurs de la fiesta était consommé bien avant le premier chant du coq, quand bien-même ils connaissent ces valeurs, comme ce n'est sans doute pas cas de Sébastien. Sinon, il n'aurait pas raconté les bêtises dont on parle beaucoup depuis quelques jours...
Un récent article publié par Marc DELON sur son blog (1) m'incite à relire "Genèse de la Corrida moderne" (2). Cet ouvrage ne devrait jamais quitter votre table de chevet, tant il constitue un puissant rappel des valeurs fondamentales de la Fiesta et une réponse remarquablement actuelle aux dérives de la corrida moderne promotionnée jusqu'à l'outrance par des Sébastien CASTELLA, Alvaro NUÑEZ, et autres Simon CASAS, chacun piétinant à sa manière ces fondamentaux et reniant une aficion dont ils prétendent se revendiquer afin, en réalité, de faire prospérer leur petite entreprise.
Relisons Tio Pepe :
"le public est ravi ; les oreilles tombent. Oui, mais l'estocade... Quoi l'estocade ?... Un peu basse, non ?... Bah, on ne peut pas tout avoir... D'ailleurs, les oreilles !... Et mon coiffeur, qui est gourmand d'oreilles, est ravi. Parce que, s'il n'a pas son comptant d'oreilles, il s'estime volé. (...) Donnant , donnant. Des oreilles contre mon fric. Le toro, l'éducation taurine, j'en ai rien à foutre ! "
" Si, comme le prétend Simon CASAS (CANAL +) Le problème le plus important, en tauromachie, est celui de l'Esthétique, il est aisé de lui rappeler que point n'est besoin d'un toro commercial pour qu'un torero fasse éclore la beauté. (...) Si de nos jours Manzanares ou Mora (3) sont parfaitement capables de concevoir et de réaliser sous nos yeux un chef-d'oeuvre scuptural incontestable, ce prodige ne sera satisfaisant ni pour le coeur ni pour l'esprit. Toro soso et passes profilées = émotion absente. (...) N'en déplaise à Simon CASAS, le premier devoir du torero, est de s'appliquer à dominer le toro. Le reste, les belles séries de passes longues, viendra de surcroît. Et plus cette domination aura exigé d'efforts, plus intense sera l'émotion."
"Patience, les errements actuels ne sont pas éternels. Un jour viendra, peut-être pas si lointain, où, pour reprendre une expression chère à nos voisins, la rivière retrouvera son lit".
Sur cette dernière considération, Tio, je trouve que vous étiez optimiste...
(1) http://photosmotstoros.blogspot.com/2011/12/rien-declarer.html
(2) Génèse de la Corrida Moderne - Jean-pierre DARRACQ " el Tio Pepe - Éditions Cairn 2000
(3) Il s'agit bien entendu de MANZANARES père et de Juan MORA
PS : http://vingt-passes-pas-plus.over-blog.org/
« Les gens ne veulent pas voir comment on tue un toro, ils veulent voir de l’art. » dixit Sebastien Castella…
« Les encastes qui « fonctionnent », qui chargent, les figuras continuent des les tuer : La Quinta, Victorino, Cuadri… Je crois que le marché est plus savant que les aficionados… » Dixit Alvaro Nunez…
« Et pourquoi faisons-nous tout ça ? Pour l’Afición, pour l’Afición, pour l’Afición ». dixit Simon Casas…
On fait dire, et on dit beaucoup de choses sur l’Aficion… Mais aujourd’hui, il est important à mon sens, de mettre les points sur les « i ».
Que pense Sebastien Castella des aficionados qui se lèvent après un grand tertio de varas conclu en musique ? Que pense-t-il des aficionados qui ovationnent un recibir parfait et demandent une oreille pour une grande mort engagée et dans les cornes ? Alors si Sébastien considère que son public est un public de touristes, qui vient seulement aux arènes pour voir un torero triompher et faire de « l’art » devant un toro à roulette, alors il ne parle en aucun cas de l’aficion, celle qui défend chaque jour la fiesta brava, le Toro et son intégrité.
Pour Alvaro Nunez, on touche là au sacro saint Toro, à son intégrité, et à « l’inintelligence » selon lui, des aficionados. Evénement majeur ! Les figuras continueraient de tuer des Victorino, Cuadri (j’enlève La Quinta tant ils n’ont quasi plus rien dans le comportement des Buendia d’antan) et autres encastes dites dures !! Heureux de l’entendre. Alvaro Nunez pourrait-il citer les endroits où il a vu ces corridas ? Car j’y réserverai mes prochains voyages !! Non mais, de qui se moque-t-on ? Le marché des Toros est composé aujourd’hui à 90% d’origine Domecq et autant dire que sur ces 90% tout ce qui a de la caste est soigneusement évité par les pseudos « matadors de toros » (voir l’exemple des Fuente Ymbro considéré désormais comme un élevage torista…).
Pour Simon Casas, on frise le fou rire ! L’Aficion, l’Aficion, l’Aficion… Comme si répéter cela trois fois (comme Pierre au moment de renier Jésus), lui permettait en quelque sorte de se persuader lui-même que l’Aficion est l’objet de son investissement.
Comme si répéter ce mot trois fois, permettait de faire oublier à quel point, dans chaque arènes qu’il gère, le niveau du Toro à considérablement baissé, pour finalement, faire de la Corrida, une mise en valeur du torero et du toreo, en réduisant le rôle du toro à celui d’un simple faire-valoir. Comme si répéter cela, par trois fois, pouvait selon lui, retourner l’Aficion de son côté. Cette même Aficion, qu’il trahit à chaque féria depuis quelques années que ce soit à Nîmes, ou Mont-de-Marsan en France, ou que ca soit à Valencia en Espagne, ou avant à Saragosse.
Beaucoup de « taurinos » parlent à la place de l’Aficion, que ce soit pour légitimer leurs choix et actions, ou que ce soit pour la critiquer quand elle demande au respect de l’intégrité de la Fiesta Brava.
Depuis des années les aficionados mettent en garde les « taurinos » sur l’affaiblissement de la Corrida de l’intérieur. Ils ont été durement critiqués pour cela et traités de « talibans ». Mais désormais, voilà qu’on agit pour l’Aficion, qu’on parle pour elle… Finalement, on s’en rend compte aujourd’hui, qui peut être le plus à même de sauver la fiesta brava ? L’Aficion, celle qui se rend aux arènes toute l’année, celle qui paye ses billets, et finalement celle qui, si elle ne vient plus aux arènes, entrainera la fin du train de vie actuel des « taurinos ». Reste à savoir si les choses vont réellement évoluer… Parce que parler à la place de l’Aficion, c’est bien plus facile que de la faire participer et intervenir dans les processus de décision…
« Le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois».
Saint Jean 13,21-33.36-38.
Par Charles CREPIN
Dans un texte de Corentin Carpentier publié dans cette page, l'agacement est perceptible. Et ce qui agace Corentin, c'est la posture de certains "taurinos" qui prétendent parler ou agir au nom de l'aficion pour justifier leurs prises de positions déviantes, quand ils ne déclament pas, la main sur le coeur, combien leur engagement professionnel est inspiré par leur attachement sincère à l'Aficion... Pourtant, leur reniement des valeurs de la fiesta était consommé bien avant le premier chant du coq, quand bien-même ils connaissent ces valeurs, comme ce n'est sans doute pas cas de Sébastien. Sinon, il n'aurait pas raconté les bêtises dont on parle beaucoup depuis quelques jours...
Un récent article publié par Marc DELON sur son blog (1) m'incite à relire "Genèse de la Corrida moderne" (2). Cet ouvrage ne devrait jamais quitter votre table de chevet, tant il constitue un puissant rappel des valeurs fondamentales de la Fiesta et une réponse remarquablement actuelle aux dérives de la corrida moderne promotionnée jusqu'à l'outrance par des Sébastien CASTELLA, Alvaro NUÑEZ, et autres Simon CASAS, chacun piétinant à sa manière ces fondamentaux et reniant une aficion dont ils prétendent se revendiquer afin, en réalité, de faire prospérer leur petite entreprise.
Relisons Tio Pepe :
"le public est ravi ; les oreilles tombent. Oui, mais l'estocade... Quoi l'estocade ?... Un peu basse, non ?... Bah, on ne peut pas tout avoir... D'ailleurs, les oreilles !... Et mon coiffeur, qui est gourmand d'oreilles, est ravi. Parce que, s'il n'a pas son comptant d'oreilles, il s'estime volé. (...) Donnant , donnant. Des oreilles contre mon fric. Le toro, l'éducation taurine, j'en ai rien à foutre ! "
" Si, comme le prétend Simon CASAS (CANAL +) Le problème le plus important, en tauromachie, est celui de l'Esthétique, il est aisé de lui rappeler que point n'est besoin d'un toro commercial pour qu'un torero fasse éclore la beauté. (...) Si de nos jours Manzanares ou Mora (3) sont parfaitement capables de concevoir et de réaliser sous nos yeux un chef-d'oeuvre scuptural incontestable, ce prodige ne sera satisfaisant ni pour le coeur ni pour l'esprit. Toro soso et passes profilées = émotion absente. (...) N'en déplaise à Simon CASAS, le premier devoir du torero, est de s'appliquer à dominer le toro. Le reste, les belles séries de passes longues, viendra de surcroît. Et plus cette domination aura exigé d'efforts, plus intense sera l'émotion."
"Patience, les errements actuels ne sont pas éternels. Un jour viendra, peut-être pas si lointain, où, pour reprendre une expression chère à nos voisins, la rivière retrouvera son lit".
Sur cette dernière considération, Tio, je trouve que vous étiez optimiste...
(1) http://photosmotstoros.blogspot.com/2011/12/rien-declarer.html
(2) Génèse de la Corrida Moderne - Jean-pierre DARRACQ " el Tio Pepe - Éditions Cairn 2000
(3) Il s'agit bien entendu de MANZANARES père et de Juan MORA
PS : http://vingt-passes-pas-plus.over-blog.org/
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lundi 12 décembre 2011
[Course Camarguaise, Corrida, Même Combat ?]
[Course Camarguaise, Corrida, Même Combat ?] par Corentin Carpentier
Mis à part l’absence de la mort du taureau en course à la cocarde (également appelée Course Libre, ou Course camarguaise…), nous avons deux cultures très proches, très similaires.
L’affrontement entre l’homme et le taureau est ainsi le pilier de ces deux cultures fondamentales d’un peuple du taureau qu’est véritablement le Languedoc-Roussillon.
Dans la Course Libre, comme dans la Corrida les protagonistes, raseteurs et matadors, se jouent réellement la vie, face à une bête sauvage qui ne pardonne pas l’erreur.
De ces deux cultures, la Course Libre est certainement celle qui a le plus conservé cette image de combat, car le raseteur au fur et à mesure de sa progression, gagne le droit d’affronter les cocardiers les plus sérieux et durs du circuit. Pour s’en sortir vivant, ou sans graves blessures, le reflexe n’est pas à l’artistique mais à l’envie, au courage, à la ruse et au cœur.
Côté matadors de toros aujourd’hui c’est le contraire que nous pouvons constater, l’artistique prime désormais sur le combat en lui-même, et le toro a tendance à être réduit au simple rang de faire valoir du matador. Plus il progresse dans l’escalafon, plus il obtient le droit de sélectionner les toros les plus commodes pour lui.
Alors j’en viens à l’explication de mon raisonnement. La Course Camarguaise est aujourd’hui en mal d’amour, et de mon côté, je trouve cela injuste, car la notion de combat, de danger, de cœur, et de courage y est bien plus présente, que dans la plupart des Corridas qu’il m’ait été donné de voir cette année.
Bien sur, le côté artistique doit y regagner une place plus importante comme à l’époque des Siméon, Chômel, Castro qui n’ont jamais vu la relève s’imposer, tout comme la Corrida doit redonner une place plus importante au combat, au danger, à l'émotion.
Afeciouna, et Aficionado, une histoire d’une passion, d’une culture… Celle du Taureau !
Mis à part l’absence de la mort du taureau en course à la cocarde (également appelée Course Libre, ou Course camarguaise…), nous avons deux cultures très proches, très similaires.
L’affrontement entre l’homme et le taureau est ainsi le pilier de ces deux cultures fondamentales d’un peuple du taureau qu’est véritablement le Languedoc-Roussillon.
Dans la Course Libre, comme dans la Corrida les protagonistes, raseteurs et matadors, se jouent réellement la vie, face à une bête sauvage qui ne pardonne pas l’erreur.
De ces deux cultures, la Course Libre est certainement celle qui a le plus conservé cette image de combat, car le raseteur au fur et à mesure de sa progression, gagne le droit d’affronter les cocardiers les plus sérieux et durs du circuit. Pour s’en sortir vivant, ou sans graves blessures, le reflexe n’est pas à l’artistique mais à l’envie, au courage, à la ruse et au cœur.
Côté matadors de toros aujourd’hui c’est le contraire que nous pouvons constater, l’artistique prime désormais sur le combat en lui-même, et le toro a tendance à être réduit au simple rang de faire valoir du matador. Plus il progresse dans l’escalafon, plus il obtient le droit de sélectionner les toros les plus commodes pour lui.
Alors j’en viens à l’explication de mon raisonnement. La Course Camarguaise est aujourd’hui en mal d’amour, et de mon côté, je trouve cela injuste, car la notion de combat, de danger, de cœur, et de courage y est bien plus présente, que dans la plupart des Corridas qu’il m’ait été donné de voir cette année.
Bien sur, le côté artistique doit y regagner une place plus importante comme à l’époque des Siméon, Chômel, Castro qui n’ont jamais vu la relève s’imposer, tout comme la Corrida doit redonner une place plus importante au combat, au danger, à l'émotion.
Afeciouna, et Aficionado, une histoire d’une passion, d’une culture… Celle du Taureau !
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lundi 5 décembre 2011
Les Jeunes Aficionados accueillent Banderillas! Soirée Olé Bodega!
✪✪✪✪ VENDREDI 9 DECEMBRE ✪✪✪✪
► Les Hivernales DES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS
♬ ♪ à la Bodega la Macarena (Rue Delon-Soubeyran) à 21h ♬ ♪
Les Jeunes Aficionados accueillent
►►► BANDERILLAS! ◄◄◄
✪✪✪✪ Présentation de la collection ✪✪✪✪
✪✪✪✪ Défilé ✪✪✪✪
✪✪✪✪ Tombola avec 1 chemise et 1 tunique à gagner! ✪✪✪✪
♬ ♪♬ ♪ Vino, Tapas, y Bodega toute la soirée ♬ ♪♬ ♪
voir le site Banderillas : http://www.banderillas.fr/
voir le blog des Jeunes Aficionados : http://lesjeunesaficionadosnimois.blogspot.com/
► Les Hivernales DES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS
♬ ♪ à la Bodega la Macarena (Rue Delon-Soubeyran) à 21h ♬ ♪
Les Jeunes Aficionados accueillent
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Que devient la Fiesta Brava
Que devient la Fiesta Brava… par Corentin Carpentier
Si je devais donner une définition de ce qu’est la Corrida, je dirais sans hésiter, c’est la « Fiesta Brava » ! Pourquoi ?
Fiesta pour la fête et l’engouement populaire que la Corrida apporte en Espagne et dans nos villes taurines françaises.
Et Brava car on parle de la fête du « Toro Bravo » cette bête sauvage, quasi mythique pour le peuple du toro que nous sommes. Le taureau bravo (le public non averti des grandes arènes a tendance à l’oublier) est le protagoniste le plus important de la corrida, celui qui est à l’origine des passions les plus intenses et des sentiments les plus forts. Quand un aficionado parle du Toro Bravo, c’est admiration et peur qui se côtoient dans ses yeux. Face à cet animal puissant, cette montagne de muscles saillants armée d’une paire de cornes impressionnantes et toujours prêtes à frapper celui qui ose se présenter face à lui.
Alors, quid aujourd’hui de la fiesta brava ?
Depuis quelques années maintenant, la nouvelle génération de figuras, a progressivement imposé son modèle de toro idéal. Une bête peu armée, sans fond de caste, en fait une sélection permettant de mettre en valeur, le seul tertio de muleta (on ne peut plus à mon sens, appeler cela un tertio de mort puisque, le troisième tertio ne consiste quasiment plus aujourd’hui,[sauf dans quelques arènes irréductibles] à préparer la mort du toro mais à permettre le plus grand nombre de muletazos et l’expression artistique du matador).
Quid aussi de la profession de Matador de Toros ? Tueur de Toros ? On voit bien ces derniers temps qu’avec la présence de nombre de figuras à Quito, cela prouve la tendance d’aseptisation de la Corrida : sans émotions, juste une expression artistique où le toro n’est que le faire valoir d’un homme. L’artistique oui, mais avec une course de toros digne de ce nom TORO BRAVO, c’est mieux.
Arles, en présentant les élevages présents cette année pour la Féria de Pacques, est à saluer, car le Toro est remis au centre de l’arène, et n’est pas (plus ?) réduit à sa simple expression d’accessoire du triomphe du matador. Conde de Mayalde, Miura, Fuente Ymbro, à cela nous pouvons rajouter la ganaderia Laget Jalabert vainqueur du concours toros de France.
Espérons qu’à Nîmes, là aussi le Toro, soit de retour, mais pour cela, le dialogue avec les clubs taurins et aficionados nîmois doit être remis au goût du jour.
Les Jeunes Aficionados nîmois
Exemple d'une Corrida sérieuse et de triomphe, la grande Encierro des Fuente Ymbro à Nîmes lors des Vendanges 2011.
(Phoro de Dominique Maillot: https://picasaweb.google.com/117915965161297317279)
(Photo de Dominique Maillot: https://picasaweb.google.com/117915965161297317279)
Si je devais donner une définition de ce qu’est la Corrida, je dirais sans hésiter, c’est la « Fiesta Brava » ! Pourquoi ?
Fiesta pour la fête et l’engouement populaire que la Corrida apporte en Espagne et dans nos villes taurines françaises.
Et Brava car on parle de la fête du « Toro Bravo » cette bête sauvage, quasi mythique pour le peuple du toro que nous sommes. Le taureau bravo (le public non averti des grandes arènes a tendance à l’oublier) est le protagoniste le plus important de la corrida, celui qui est à l’origine des passions les plus intenses et des sentiments les plus forts. Quand un aficionado parle du Toro Bravo, c’est admiration et peur qui se côtoient dans ses yeux. Face à cet animal puissant, cette montagne de muscles saillants armée d’une paire de cornes impressionnantes et toujours prêtes à frapper celui qui ose se présenter face à lui.
Alors, quid aujourd’hui de la fiesta brava ?
Depuis quelques années maintenant, la nouvelle génération de figuras, a progressivement imposé son modèle de toro idéal. Une bête peu armée, sans fond de caste, en fait une sélection permettant de mettre en valeur, le seul tertio de muleta (on ne peut plus à mon sens, appeler cela un tertio de mort puisque, le troisième tertio ne consiste quasiment plus aujourd’hui,[sauf dans quelques arènes irréductibles] à préparer la mort du toro mais à permettre le plus grand nombre de muletazos et l’expression artistique du matador).
Quid aussi de la profession de Matador de Toros ? Tueur de Toros ? On voit bien ces derniers temps qu’avec la présence de nombre de figuras à Quito, cela prouve la tendance d’aseptisation de la Corrida : sans émotions, juste une expression artistique où le toro n’est que le faire valoir d’un homme. L’artistique oui, mais avec une course de toros digne de ce nom TORO BRAVO, c’est mieux.
Arles, en présentant les élevages présents cette année pour la Féria de Pacques, est à saluer, car le Toro est remis au centre de l’arène, et n’est pas (plus ?) réduit à sa simple expression d’accessoire du triomphe du matador. Conde de Mayalde, Miura, Fuente Ymbro, à cela nous pouvons rajouter la ganaderia Laget Jalabert vainqueur du concours toros de France.
Espérons qu’à Nîmes, là aussi le Toro, soit de retour, mais pour cela, le dialogue avec les clubs taurins et aficionados nîmois doit être remis au goût du jour.
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Exemple d'une Corrida sérieuse et de triomphe, la grande Encierro des Fuente Ymbro à Nîmes lors des Vendanges 2011.
(Phoro de Dominique Maillot: https://picasaweb.google.com/117915965161297317279)
(Photo de Dominique Maillot: https://picasaweb.google.com/117915965161297317279)
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mardi 29 novembre 2011
Simon Casas sur le point de décrocher son Graal
Ce n’est plus qu’une histoire de semaines avant qu’une folle rumeur ne devienne réalité et soit officialisée...
Simon Casas par le biais d’un accord historique entre les Choperitas (Taurodelta), actuels gérants et principaux rivaux lors des précédents appels d’offres, et Antonio Matilla, est quasiment assuré de se voir nommé directeur artistique des arènes de Madrid.
La première Arène d’Espagne, miroir de la tauromachie, servant de principale référence aux autres plazas de France et d’Espagne, va donc passer partiellement dans les mains d’un français. Simon Casas, gérant depuis plus de 20 ans désormais des arènes de Nîmes, en passant par la gestion d’autres arènes d’importance comme Valencia, Zaragoza, ou encore Mont-de-Marsan, avec plus ou moins de succès.
Cette information a logiquement secoué le mundillo nîmois, car depuis quelques années, la fin de la commission taurine extramunicipale et la sortie de Nîmes de l’UVTF ; la visibilité, la transparence et l’intégrité des spectacles taurins à Nîmes avaient tendance à disparaitre malgré de nombreuses années où Simon Casas aura été un formidable ambassadeur de notre Féria.
Il y a donc deux questions qui se posent désormais,
- Simon Casas va-t-il délaisser les arènes de Nîmes afin de se concentrer sur Madrid ?
Ou
- Le fait que Simon Casas se voit porter à la tête des arènes de Las Ventas, va-t-il permettre une hausse des moyens disponibles dans nos arènes de Nîmes ?
Première réponse : Si Simon Casas compte délaisser encore un peu plus les arènes de Nîmes et leur sérieux, alors, nous demandons le rétablissement de la Commission taurine extra municipale et le retour de Nîmes dans l’UVTF, afin que les aficionados que nous sommes puissent continuer de travailler dans l’intérêt de notre ville, et la réputation de notre Féria sans se soustraire à l’empresa pour autant qui garde tout sa légitimité.
Tout cela afin de (RE) présenter des spectacles taurins respectant l’équilibre entre corridas dites toristas, toreristas, et courses camarguaises, sans défauts de présentation que l’on s’attend à voir dans des arènes de 1ère catégorie comme celles de Nîmes.
Deuxième réponse : Il faut espérer que d’être désormais à Madrid, cela va permettre à Simon Casas de présenter à Nîmes, des toros du sérieux de ceux présents à Madrid afin de garder une certaine lisibilité dans son action, et montrer ainsi que l’empresa ne délaisse pas une arène pour une autre, surtout quand en 2012, à Nîmes, nous fêterons les 60 Ans de la Féria.
A l’orée d’une année 2012, qui verra donc, notre ville fêter les 60 ans de sa Féria, dont il faut rappeler que les clubs taurins en sont à l’origine. Nous demandons donc à ce que le dialogue soit rétabli, entre la municipalité, l’empresa, et les clubs taurins nîmois. L’avenir de la fiesta brava passe par le respect de la diversité de l’Aficion, qui a, depuis tout temps, fait la richesse de la tauromachie.
Comme le dit très justement Simon Casas, "On ne peut pas (plus) faire passer les intérêts particuliers au dessus des généraux"
Les Jeunes Aficionados nîmois
Simon Casas par le biais d’un accord historique entre les Choperitas (Taurodelta), actuels gérants et principaux rivaux lors des précédents appels d’offres, et Antonio Matilla, est quasiment assuré de se voir nommé directeur artistique des arènes de Madrid.
La première Arène d’Espagne, miroir de la tauromachie, servant de principale référence aux autres plazas de France et d’Espagne, va donc passer partiellement dans les mains d’un français. Simon Casas, gérant depuis plus de 20 ans désormais des arènes de Nîmes, en passant par la gestion d’autres arènes d’importance comme Valencia, Zaragoza, ou encore Mont-de-Marsan, avec plus ou moins de succès.
Cette information a logiquement secoué le mundillo nîmois, car depuis quelques années, la fin de la commission taurine extramunicipale et la sortie de Nîmes de l’UVTF ; la visibilité, la transparence et l’intégrité des spectacles taurins à Nîmes avaient tendance à disparaitre malgré de nombreuses années où Simon Casas aura été un formidable ambassadeur de notre Féria.
Il y a donc deux questions qui se posent désormais,
- Simon Casas va-t-il délaisser les arènes de Nîmes afin de se concentrer sur Madrid ?
Ou
- Le fait que Simon Casas se voit porter à la tête des arènes de Las Ventas, va-t-il permettre une hausse des moyens disponibles dans nos arènes de Nîmes ?
Première réponse : Si Simon Casas compte délaisser encore un peu plus les arènes de Nîmes et leur sérieux, alors, nous demandons le rétablissement de la Commission taurine extra municipale et le retour de Nîmes dans l’UVTF, afin que les aficionados que nous sommes puissent continuer de travailler dans l’intérêt de notre ville, et la réputation de notre Féria sans se soustraire à l’empresa pour autant qui garde tout sa légitimité.
Tout cela afin de (RE) présenter des spectacles taurins respectant l’équilibre entre corridas dites toristas, toreristas, et courses camarguaises, sans défauts de présentation que l’on s’attend à voir dans des arènes de 1ère catégorie comme celles de Nîmes.
Deuxième réponse : Il faut espérer que d’être désormais à Madrid, cela va permettre à Simon Casas de présenter à Nîmes, des toros du sérieux de ceux présents à Madrid afin de garder une certaine lisibilité dans son action, et montrer ainsi que l’empresa ne délaisse pas une arène pour une autre, surtout quand en 2012, à Nîmes, nous fêterons les 60 Ans de la Féria.
A l’orée d’une année 2012, qui verra donc, notre ville fêter les 60 ans de sa Féria, dont il faut rappeler que les clubs taurins en sont à l’origine. Nous demandons donc à ce que le dialogue soit rétabli, entre la municipalité, l’empresa, et les clubs taurins nîmois. L’avenir de la fiesta brava passe par le respect de la diversité de l’Aficion, qui a, depuis tout temps, fait la richesse de la tauromachie.
Comme le dit très justement Simon Casas, "On ne peut pas (plus) faire passer les intérêts particuliers au dessus des généraux"
Les Jeunes Aficionados nîmois
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mardi 22 novembre 2011
Rêve d'une Course libre
Aujourd'hui, face à la fenêtre de ma salle de cours, j'ai rêvé...
Pas très sérieux vous allez me dire, mais peu importe, cette amour du Taureau, avec un grand T, me fait m'évader si loin que personne ne peut me l'enlever, même pas mon prof de comptabilité…
Il s'élève là, devant moi, majestueux, ce grand Cocardier du domaine de Grand Badon. Il me fixe, secoue ses grandes bannes, et gratte le sol, je ne peux m'empêcher de frissonner en voyant cette image surréaliste dans ma petite tête d'étudiant d'Ecole de Commerce qui ferait mieux de suivre son cours de comptabilité..
Je reprends le cours en route, zut, j'ai raté l'explication sur les dotations aux amortissements... Tant pis, repartons à l'aventure...
Debout sur le mur du toril de l'enclos de tri, je surplombe les près du Domaine des Pavillons appartenant à une des plus anciennes manades de Cocardier. Le soleil se lève, et face à moi, je ne peux qu'admirer les taureaux jeunes qui s'agitent en voyant pointer les premiers rayons, dimanche matin, en Avril il fait frais, je frissonne... et zut maintenant c'est l'exercice d'application que je viens de rater! Décidément...
Il est midi (enfin, dans mon subconscient, en réalité, il est 9h30, et le cours bat son plein...), et le tri des cocardiers de la royale de cet après-midi est désormais terminé. Ils y sont tous, le biou de l'Avenir de la saison 2010; et le Biou d'Or 2010, et avec eux, des cocardiers d'excellence, chacun dans son rôle. L'encocardement se révèle compliqué, les taureaux semblent excités, et prêts à partir au combat, les raseteurs vont avoir du boulot aujourd'hui, pas de triche possible avec ces taureaux. La vedette de la manade lève la tête, me toise du regard, quelle beauté, un frisson me parcours... l'arrivée du prof au dessus de ma tête me fait émerger, "ben alors Corentin, dans la lune aujourd'hui?, en quelque sorte Monsieur" lui répondis-je.
Il est 16h, et la capelade démarre, les arènes sont pleines pour ce premier grand évènement taurin de la saison que représente la royale de la devise Verte et Blanche. Carmen retentit, les hommes entrent en piste, on peut ressentir la pression sur leur visage, ils savent qu'aujourd'hui rien ne leur cela pardonné, tant du côté des cocardiers, que du public, et de l'organisateur.
La jolie V. me sourit, à quelques rangs en dessous de moi, un rayon de soleil me réchauffe en ce jour de froid mistral, je frissonne... on me tape sur l'épaule, je me retourne, et je vois mon voisin de classe qui me demande à quoi je pense aujourd'hui. Je ne lui réponds pas, il me tend sa feuille, je recopie les exercices d'applications en vitesse, et je retourne à ma course.
Les premiers cocardiers sont sortis, et ont considérablement chauffé le public qui trépigne désormais d'impatience, à quelques secondes de la sortie des deux cocardiers vedettes de la Manade. Il y a quelques places libre un peu plus bas, je descends, et me retrouve au 2ème rang, la jolie V. et moi ne sommes désormais séparés que par un couple d'afeciounas de longue date qui me saluent d'ailleurs au passage.
Voilà le biou de l'avenir 2010, qui entre en piste, plein de prestance, il se cale cul aux planches et viens me chercher "collègue" comme dirait mon voisin de classe beaucairois, celui qui, à côté de moi écoute attentivement le prof de compta.
Moi, j'écoute mes battements de cœur qui se font de plus en plus forts au fur et à mesure des formidables enfermées dont nous gratifie le cocardier. Le voilà qui saute après le tourneur, juste sous mes yeux, j'entends V. crier, nous nous levons en même temps, mais ouf, le tourneur a réussi à repasser sous les planches pour éviter les coups de cornes criminels de notre cocardier d'avenir. Le quart d'heure est complet, intense, dominateur, Carmen retenti, le public est ravi, il applaudit et V. me sourit, un frisson me parcours, le plus beau reste à venir.
Et voilà la vedette, fier, la tête haute, le biou d'Or 2010 est fortement ovationné. Après plusieurs tours de reconnaissances, le taureau choisi son terrain côté présidence. La trompette retenti, les hommes se jettent inconsciemment à l'abordage, surement électrisés par l'ambiance qui règne dans les arènes. Première action et c'est l'explosion aux planches cornes criminellement pointées, corne gauche traversant le pantalon blanc du leader du trophée. Plus de peur que de mal, le public applaudit à tout rompre l'exploit de l'homme en blanc, qui, main sur le frontal a traversé la piste dans sa longueur.
Le Biou semble apprécier que les hommes s'attaquent loyalement à lui, et il met tout son cœur, sa noblesse et sa méchanceté au service du spectacle.
Le chouchou des Afeciounas, l’élégant gaucher qui se fait appeler torero par le temple qui se dégage de ses affrontements face aux plus grands cocardiers se met lui aussi au diapason et me délecte de ses fantastiques rasets.
Dans les gradins, on se sourit, on se frotte les mains, on applaudit, on chante Carmen! Le public est aux anges, la jolie V. aussi, elle me gratifie d'un de ces sourires qui vous font chavirer, je frissonne...
Il reste une minute de course, mon couple d'Afeciounas se jette sur deux places au 1er rang, je me retrouve assis à côté de V., notre cocardier, lui, est impassible, il attend le raset suivant.
Le second gland monte jusqu'à 1 000 € le public se lève et tape des mains, notre gaucher part, le biou d'Or lui coupe totalement le terrain, terreur dans les gradins, certains se retournent, d'autres comme moi se demandent si le raseteur va réussir à se coucher, V. se cache les yeux, et le moment tant recherché par les afeciounas a lou bious arrive.
Notre héros en blanc, lâche son crochet, rectifie sa trajectoire, pose sa main sur le frontal du biou d'Or, s'appuie dessus, et dessine une courbe parfaite où, noir et blanc ne font plus qu'un jusqu'à l'envolée fusionnelle, où nos deux complices se séparent! Le raseteur, triomphe, point levé, le gland attrapé à la main, le public est en extase, certains pleurent, certains s'enlacent, V. me regarde, je lui prends la main, et je lui donne un baiser d'Adieu sur ses jolies lèvres chaudes, il est midi maintenant, et la comptabilité et fini, la Course aussi... El Sueno tambièn! Hombre que Aficion!
Par Corentin Carpentier
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lundi 21 novembre 2011
Aficion militante
L’Aficion militante par Corentin Carpentier
Je suis aujourd’hui assez embêté, et je me retrouve en quelque sorte, le cul entre deux chaises si je puis dire.
Suite aux évènements de Vergèze, colère, inquiétude, dépit, et questionnement sur l’avenir de la fiesta brava ont été autant de phases dans lesquelles je me suis retrouvé.
Je suis jeune, mais je ne me berce pas d’illusions inutiles, j’ai mon franc parlé, et ce que je pense je le dis.
L’annulation de la fiesta campera de Vergèze le dimanche 20 novembre 2011 suite à la cyber attaque des Zantis est extrêmement embêtante et il y a plusieurs constats à faire.
Le premier, c’est que les Zantis sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, et sur internet, ce qui leur permet de lancer ultra facilement, et plus ou moins discrètement des cybers actions. Ils ont lancé en secret l’opération commando de Rodilhan, le happening de la statue de Nimeno, et enfin désormais Vergèze où ils sont arrivés à leurs fins puisque la fiesta campera a été purement et simplement annulée.
Le deuxième, c’est la réaction de la Mairie de Vergèze. Elle a en effet cédé face à la pression et au harcèlement d’un groupuscule animaliste qui diffusait à tout rompre, numéros et mails de la Mairie, afin de les faire craquer psychologiquement. L’opération a réussi,et ne nous berçons pas d’illusions, la porte est désormais ouverte, ils ont fait annuler une fiesta campera, la prochaine étape, c’est une montée en puissance pour tenter d'emporter la Féria et au passage la mise en difficulté de tous les autres villages organisant ce genre de spectacle...
Le point positif, c’est pour moi la leçon retenue du rassemblement de la statue de Nimeno. Le mot d’ordre était « résistons », et nous l'avons fait!u Le 31 décembre, 300 Personnes présentes pour la Fiesta Campera de l'Aficion en réponse aux antis et à leurs manœuvres anti démocratiques.
Alors aujourd'hui nous ne pouvons plus ignorer ces manœuvres scandaleuses qui risquent de nous mener jusqu’à ne plus pouvoir organiser de manifestations taurines ailleurs que dans des domaines privés, ganadérias, ou autre !!
Oui la crainte du maire de Vergèze d’assister à de nouveaux débordements après Rodilhan était légitime c'est sûr. Mais aujourd’hui dans une société ultra uniformisée comme la nôtre, si nous évitions tout ce qui comporte des risques, et qui se démarque de la pensée unique et bien ce n’est pas bien compliqué, toute diversité sera bientôt définitivement éliminée…
Pour cela les mairies doivent prendre leurs responsabilités afin d'assurer la continuité de nos spectacles taurins tout cela dans la sérénité, arrêtés municipaux imposant un périmètre de sécurité aux alentours des Arènes afin d'empêcher les antis corrida d'approcher.
Il faut que la préfecture elle aussi prenne ses responsabilités, qu'elle ne se contente pas d'une petite déclaration à l'occasion, et qu'elle fasse respecter les lois qui sont les nôtres et qui autorisent dans le Sud de la France la Corrida. Les CRS doivent être une nécessité dans certains cas.
Enfin, NOUS, Aficionados, nous nous devons d'être présents dans nos petites arènes, celles où l'Aficion se forme, celles où naissent les plus grandes passions, car sans ces arènes là, c'est tout un système que nous déséquilibrons.
Résistons si nous voulons survivre face à ce terrorisme intellectuel.
Je suis aujourd’hui assez embêté, et je me retrouve en quelque sorte, le cul entre deux chaises si je puis dire.
Suite aux évènements de Vergèze, colère, inquiétude, dépit, et questionnement sur l’avenir de la fiesta brava ont été autant de phases dans lesquelles je me suis retrouvé.
Je suis jeune, mais je ne me berce pas d’illusions inutiles, j’ai mon franc parlé, et ce que je pense je le dis.
L’annulation de la fiesta campera de Vergèze le dimanche 20 novembre 2011 suite à la cyber attaque des Zantis est extrêmement embêtante et il y a plusieurs constats à faire.
Le premier, c’est que les Zantis sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, et sur internet, ce qui leur permet de lancer ultra facilement, et plus ou moins discrètement des cybers actions. Ils ont lancé en secret l’opération commando de Rodilhan, le happening de la statue de Nimeno, et enfin désormais Vergèze où ils sont arrivés à leurs fins puisque la fiesta campera a été purement et simplement annulée.
Le deuxième, c’est la réaction de la Mairie de Vergèze. Elle a en effet cédé face à la pression et au harcèlement d’un groupuscule animaliste qui diffusait à tout rompre, numéros et mails de la Mairie, afin de les faire craquer psychologiquement. L’opération a réussi,et ne nous berçons pas d’illusions, la porte est désormais ouverte, ils ont fait annuler une fiesta campera, la prochaine étape, c’est une montée en puissance pour tenter d'emporter la Féria et au passage la mise en difficulté de tous les autres villages organisant ce genre de spectacle...
Le point positif, c’est pour moi la leçon retenue du rassemblement de la statue de Nimeno. Le mot d’ordre était « résistons », et nous l'avons fait!u Le 31 décembre, 300 Personnes présentes pour la Fiesta Campera de l'Aficion en réponse aux antis et à leurs manœuvres anti démocratiques.
Alors aujourd'hui nous ne pouvons plus ignorer ces manœuvres scandaleuses qui risquent de nous mener jusqu’à ne plus pouvoir organiser de manifestations taurines ailleurs que dans des domaines privés, ganadérias, ou autre !!
Oui la crainte du maire de Vergèze d’assister à de nouveaux débordements après Rodilhan était légitime c'est sûr. Mais aujourd’hui dans une société ultra uniformisée comme la nôtre, si nous évitions tout ce qui comporte des risques, et qui se démarque de la pensée unique et bien ce n’est pas bien compliqué, toute diversité sera bientôt définitivement éliminée…
Pour cela les mairies doivent prendre leurs responsabilités afin d'assurer la continuité de nos spectacles taurins tout cela dans la sérénité, arrêtés municipaux imposant un périmètre de sécurité aux alentours des Arènes afin d'empêcher les antis corrida d'approcher.
Il faut que la préfecture elle aussi prenne ses responsabilités, qu'elle ne se contente pas d'une petite déclaration à l'occasion, et qu'elle fasse respecter les lois qui sont les nôtres et qui autorisent dans le Sud de la France la Corrida. Les CRS doivent être une nécessité dans certains cas.
Enfin, NOUS, Aficionados, nous nous devons d'être présents dans nos petites arènes, celles où l'Aficion se forme, celles où naissent les plus grandes passions, car sans ces arènes là, c'est tout un système que nous déséquilibrons.
Résistons si nous voulons survivre face à ce terrorisme intellectuel.
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lundi 14 novembre 2011
L'Aficion jeune
L’Aficion Jeune par Corentin Carpentier
Les Jeunes Aficionados nîmois saluent le Prix remis à l’Aficion jeune cette année par le collectif Corrida France à divers jeunes qui ont œuvré cette année dans la défense de la tauromachie.
Aujourd'hui plus que jamais la corrida est au cœur de l'actualité. Les antis par leurs provocations, leur terrorisme intellectuel, notamment à Rodilhan, ont réussi à faire craquer certains aficionados qui ont malheureusement répondu violemment et déclenchés une gigantesque polémique.
Par l'interdiction de la corrida en Catalogne en 2010 et confirmée en 2011, ce fût un mini séisme qui secoua le monde taurin et qui a eu la conséquence de réveiller les mouvements anti-corrida jusque là en grande difficulté et en grave perte de vitesse. Depuis, le domicile de Monsieur Viard a été incendié par un groupuscule anti taurin, la première corrida formelle de Mimizan a été perturbée par le mouvement animaliste, la statue de Nimeno a été profanée lors de la Féria des Vendanges à Nîmes, et les antis se sont enchainés dernièrement à Rodilhan.
Alors aujourd'hui la situation de la corrida est-elle en train d'évoluer?
Deux réponses à cela ... NON & OUI…
NON tout d'abord car malgré ce qu'essaient de faire croire les anti-corrida, le vote du parlement catalan n'est autre qu'un vote de défiance des indépendantistes catalans vis à vis du pouvoir madrilène. Ce choix politique ne dupe donc personne quand à une éventuelle remise en cause de la corrida, de plus la probable inconstitutionnalité de cette loi risque de rapidement changer la donne, de même que la victoire de la droite espagnole lors des prochaines élections.
Par l'interdiction de la corrida en Catalogne en 2010 et confirmée en 2011, ce fût un mini séisme qui secoua le monde taurin et qui a eu la conséquence de réveiller les mouvements anti-corrida jusque là en grande difficulté et en grave perte de vitesse. Depuis, le domicile de Monsieur Viard a été incendié par un groupuscule anti taurin, la première corrida formelle de Mimizan a été perturbée par le mouvement animaliste, la statue de Nimeno a été profanée lors de la Féria des Vendanges à Nîmes, et les antis se sont enchainés dernièrement à Rodilhan.
Alors aujourd'hui la situation de la corrida est-elle en train d'évoluer?
Deux réponses à cela ... NON & OUI…
NON tout d'abord car malgré ce qu'essaient de faire croire les anti-corrida, le vote du parlement catalan n'est autre qu'un vote de défiance des indépendantistes catalans vis à vis du pouvoir madrilène. Ce choix politique ne dupe donc personne quand à une éventuelle remise en cause de la corrida, de plus la probable inconstitutionnalité de cette loi risque de rapidement changer la donne, de même que la victoire de la droite espagnole lors des prochaines élections.
On peut donc encore une fois s'offusquer de ces nouvelles attaques des anti-taurins à l'encontre de la tauromachie. Art faisant pourtant partie intégrante de la culture du sud de la France, de ses traditions par ses inimitables férias, et de son patrimoine par ses innombrables arènes.
Un véritable problème de respect se pose.
Comment peut-on sur la simple raison de ne pas aimer la corrida, se permettre d'essayer d'y mettre fin sans même tenir compte du fort attachement de milliers d'aficionados à cette tradition et des évènements qu'elle entraîne et qui rythment la vie de ces personnes!
Ne pas aimer la corrida est quelque chose de compréhensible et tout à fait normal car une affaire de sensibilité de chacun(e)!
Pour Victor Hugo, la corrida se résume à cela :
" Torturer un taureau, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience",
Un véritable problème de respect se pose.
Comment peut-on sur la simple raison de ne pas aimer la corrida, se permettre d'essayer d'y mettre fin sans même tenir compte du fort attachement de milliers d'aficionados à cette tradition et des évènements qu'elle entraîne et qui rythment la vie de ces personnes!
Ne pas aimer la corrida est quelque chose de compréhensible et tout à fait normal car une affaire de sensibilité de chacun(e)!
Pour Victor Hugo, la corrida se résume à cela :
" Torturer un taureau, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience",
Pour Juan-Belmonte, 1ère figura de la tauromachie moderne sa vision de la corrida c'est :
"j'ai conçu le toreo comme l'antithèse de la lutte, de la brusquerie, de la violence, de la rapidité. J'ai éprouvé le toreo comme cadence, rythme, suavité et lenteur".
"j'ai conçu le toreo comme l'antithèse de la lutte, de la brusquerie, de la violence, de la rapidité. J'ai éprouvé le toreo comme cadence, rythme, suavité et lenteur".
On voit ici tout la différence de sensibilité que l'on peut retrouver quand on évoque la corrida!
De tout temps la corrida a fasciné les esprits de manière positive ou négative, notamment chez les artistes, écrivains, philosophe (Federico Garcia Lorca, Montherlant, Picasso, Hemingway ou encore Francis Wolff) mais elle n'a jamais été ignorée, ce qui prouve donc son fort enracinement dans les mœurs du sud de la France. Tout cela lui a permis de résister au fil des années et maintenant des siècles.
Alors tout ceci m'amène à expliciter mon affirmation "OUI la situation de la corrida est en évolution".
Mais à mon sens en évolution positive!
Par positif je veux parler de la réaction identitaire des amoureux de la corrida le 21 Octobre dernier à Nîmes. En effet la mobilisation de près de 3 000 aficionados a été un geste fort à l'encontre des anti-taurins et tout cela dans le respect et dans la dignité, caractéristique même du peuple aficionado.
La légitimisation de la corrida passe par des arènes pleines lors de nos férias françaises, et une grosse capacité de mobilisation hors féria!
Ainsi l’intégrité de la Corrida, sa diversité, doit être respectée dans nos arènes françaises et plus particulièrement dans les arènes de 1ère catégorie, d’où seules ressortent Vic et Bayonne qui restent dignes de leur rang.
Pour cela, l’Aficion jeune doit réellement devenir le garde fou de cette culture du toro qui est la nôtre. Beaucoup de clubs taurins l’ont compris et aident à l’émergence de cette nouvelle génération d’aficionado, mais les municipalités et empresas, elles, ne l’ont pas encore tout à fait pris en compte…
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mercredi 9 novembre 2011
Lea Vicens, Reg'Arts
La vie est faite de belles rencontres hasardeuses.
Celle avec Léa était programmée sans l’être réellement. Je l’ai croisée au moment de boire un petit noir sur la terrasse d’un café de Nîmes. « Je viens de finir ma première saison tauromachique, je suis contente », me glisse-t-elle. Léa monte à cheval et tue des taureaux. Premier bilan espagnol : 17 corridas, 30 oreilles et deux queues coupées. La petite sœur d’Antoine, l’ami de mon frère, est disponible pour échanger.
Reg’arts sur une graine de star à cheval.
Depuis 5 ans, Léa vit en Andalousie à Cazallà de la Sierra, non loin de Séville. « Du lever du soleil au coucher, je m’occupe des chevaux et de leur dressage », me dit-elle à propos de son emploi du temps. Léa est salariée chez un des plus grands éleveurs de chevaux d’Espagne, les Perralta. Le matin, elle s’occupe de leurs chevaux et l’après-midi des siens. Léa possède 12 chevaux qu’elle dresse elle-même.
Elle a pour voisins : Morante de la Puebla ou Diego Ventura. Des figuras de la tauromachie moderne.
Elle a pour voisins : Morante de la Puebla ou Diego Ventura. Des figuras de la tauromachie moderne.
« Personne ne croyait en moi »
« Au début les espagnols ne croyaient pas en moi. Ils ne me prenaient pas trop au sérieux », explique Léa. Pourtant à force de travail et d’abnégation, elle a su s’imposer dans un pays étranger et un milieu très masculin. Elle démontre également à ses parents que sa passion n’est pas un caprice d’enfant. « Je me suis faite toute seule ». D’ailleurs, cette passion du cheval est née très tôt chez Léa.
« A 4 ans je montais un poney qui s’appelait Ourasi », indique la fille de Jacques, qui fût longtemps responsable de la promenade de poneys des jardins de la Fontaine.
« A 4 ans je montais un poney qui s’appelait Ourasi », indique la fille de Jacques, qui fût longtemps responsable de la promenade de poneys des jardins de la Fontaine.
Elle côtoie les chevaux de la maison familiale. Hervé Galtier, son prof de sport au collège de la Révolution, lui met le pied à l’étrier et la fait entrer dans le monde taurin. Elle découvre ainsi la cavalerie Bonijol qui lui permettra d’être Alguazil (représentant du président de la corrida en piste) dans les arènes de Nîmes.
La lycéenne du lycée Daudet poursuit des études de biologie à la fac mais très vite elle se dirige vers l’Andalousie pour proposer à un éleveur de chevaux de travailler pour eux au plus bas de l’échelle.
Les arènes de Nîmes, un rêve devenu accessible. Alors que notre entretien se déroule à quelques pas seulement des arènes de Nîmes, je ne doute pas du rêve de Léa de venir avec ses chevaux fouler le sable de sa ville. « Je ne me sens pas prête encore. J’ai besoin de faire encore une bonne saison en Espagne et puis après je verrai si c’est opportun », me précise avec beaucoup d’humilité la réjoneadora. Cette jeune va devenir la future « Marie Sara » en somme. « Je n’aime pas trop cette étiquette car je veux être moi-même ». Tout en reconnaissant que Marie Sara a apporté beaucoup à la tauromachie à cheval, Léa veut défendre son style : « J’aime bien faire les choses propres avec des chevaux bien dressés, une tauromachie de face, plus récente et très élégante ».
Qu’est ce qui peut arrêter Léa et ses chevaux dont Samouraï, Botero, Gazelle et Caramello ? Rien tant la lucidité de Léa est bonne sur le chemin qui lui reste à parcourir. Un chemin fait de sueurs, de poussières avalées, de chutes, d’heures passées à faire et à refaire un geste, une posture, d’amour des chevaux, de patience et de ténacité. « C’est une fille très discrète, très travailleuse avec qui je ris beaucoup», indique Agathe l’une de ses amies depuis le collège.
Si les Nîmois voient son nom à un cartel des arènes, nul doute que Léa Vicenz se sentira prête. Le rendez-vous est pris. Ses parents, ses amis et ses fans commencent déjà à frissonner en l’imaginant entrer aux sons de Carmen sous l’horloge de notre Plaza.
Jérôme Puech
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Jeudis des Jeunes Aficionados nîmois
Jeudi 24 Novembre à la Bodega la Macarena (Rue Delon-Soubeyran) à 20h;
2ème JEUDI DES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS!
Nous vous présenterons, une conférence sur "Les Enjeux de la Tauromachie en 2012", où interviendront Agnès Peronnet (Président de l'Association des critiques taurins de France) et Stéphane Fernandez Meca (Ancien torero nîmois, candidat à la direction des arènes de Mont-de-Marsan)
2ème JEUDI DES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS!
Nous vous présenterons, une conférence sur "Les Enjeux de la Tauromachie en 2012", où interviendront Agnès Peronnet (Président de l'Association des critiques taurins de France) et Stéphane Fernandez Meca (Ancien torero nîmois, candidat à la direction des arènes de Mont-de-Marsan)
Uniformité
Par Corentin CARPENTIER
Le principal danger de notre société actuelle, est la tendance à l’uniformité de nos modes de vie. Chacun veut avoir le même niveau de vie que son voisin, et ainsi, veut directement impacter son existence.
En tauromachie, nous avons ces groupuscules animalistes, des terroristes intellectuels, et des défenseurs de la pensée unique. Au nom d’une sensibilité, et d’un mode de vie différent de celui des aficionados, ils estiment qu’ils sont dans leur droit de faire interdire la tauromachie car étant majoritairement opposés à la tauromachie en France. La tauromachie, est la culture certes d’une communauté minoritaire en France, mais elle est très largement intégrée dans les territoires où elle est admise, et cela en fait une tradition et un élément non négligeable du patrimoine des régions tauromachiques.Bref, revenons-en à ce qui nous intéresse plus particulièrement, la Corrida et son fonctionnement et plaçons le mot UNIFORMITE au delà de l’aspect pro et anti.
La Corrida a toujours été riche de sa diversité, et il n’est pas facile aujourd’hui quand on discute toros entre aficionados, de tomber d’accord à 100%. Ainsi est notre passion, on ne ressent pas tous pareil ce que l’on voit dans le ruedo. Que ce soit le tercio de piques, le toro sort-il seul ou non ? A-t-il poussé durant les rencontres ? Les banderilles, cornes passées ou pas ? La faena, s’est-il croisé ? Est-il profilé ou non ? Préfère-t-on le toréo tremendiste ou les canons plus classiques de la tauromachie ? Que ce soit sur le toro, préfère-t-on un toro de caste qui pose des problèmes que seule la technique du matador en face peut résoudre ? Ou préfère-t-on un toro de grande mobilité sans violence dans la charge et sans vices qui permet au matador de réaliser une faena plus artistique et moins technique qu’avec un toro de caste ? Ainsi vont les conversations entre aficionados. Mais aujourd’hui ces conversations sont en danger, car l’UNIFORMITE, qui depuis quelques années pointait le bout de son nez, tend aujourd’hui à s’imposer aux aficionados.
Par UNIFORMITE de tauromachie, je veux parler ici du trio FIGURAS - EMPRESAS - GANADEROS. En effet, les figuras aujourd’hui tendent à imposer leur bétail et des cachets exorbitants, les empresas pour la plupart vont désormais valider ces exigences, et commandent aux ganaderos le modèle de toro imposé par les figuras du G10. On évite désormais soigneusement les élevages qui pourraient empêcher les actuelles figuras de briller ; le trio dont nous parlons plus haut impose un nouveau règlement : Trafic de l’intégrité physique du Toro ; Monopique qui tend à se développer dans les arènes de 1ère catégorie, et quasi généralisée dans les arènes de 2eme et 3eme catégorie. Certaines présidences non indépendantes de l’empresa, et figuras respectant de moins en moins les règles élémentaires de la lidia, 60 à 80 muletazos au lieu de "20 passes pas plus" comme le titre de votre blog préféré… La quantité ne fait pas forcement la qualité.
Cette uniformité, est en train de tirer la fiesta brava vers le bas. De tout temps il y a eu corridas de figuras, et corridas de Toros. Et si demain la corrida de Toros disparait ? Il ne faut pas rêver, la corrida de figuras ne résistera pas dix ans de plus… Alors réagissons, et pensons à l’avenir de la fiesta brava avant les intérêts personnels d’un petit groupe, qui, il faut le rappeler, n’est que de passage… Pensons donc à nos futurs enfants, pour qu’ils puissent eux aussi connaître, cette merveilleuse passion, qu’est la tauromachie. Alors contre l’UNIFORMITE en tauromachie et dans nos vies, préservons la belle diversité de la tauromachie ! Et comme le dit un slogan espagnol reconnu :
Le principal danger de notre société actuelle, est la tendance à l’uniformité de nos modes de vie. Chacun veut avoir le même niveau de vie que son voisin, et ainsi, veut directement impacter son existence.
En tauromachie, nous avons ces groupuscules animalistes, des terroristes intellectuels, et des défenseurs de la pensée unique. Au nom d’une sensibilité, et d’un mode de vie différent de celui des aficionados, ils estiment qu’ils sont dans leur droit de faire interdire la tauromachie car étant majoritairement opposés à la tauromachie en France. La tauromachie, est la culture certes d’une communauté minoritaire en France, mais elle est très largement intégrée dans les territoires où elle est admise, et cela en fait une tradition et un élément non négligeable du patrimoine des régions tauromachiques.Bref, revenons-en à ce qui nous intéresse plus particulièrement, la Corrida et son fonctionnement et plaçons le mot UNIFORMITE au delà de l’aspect pro et anti.
La Corrida a toujours été riche de sa diversité, et il n’est pas facile aujourd’hui quand on discute toros entre aficionados, de tomber d’accord à 100%. Ainsi est notre passion, on ne ressent pas tous pareil ce que l’on voit dans le ruedo. Que ce soit le tercio de piques, le toro sort-il seul ou non ? A-t-il poussé durant les rencontres ? Les banderilles, cornes passées ou pas ? La faena, s’est-il croisé ? Est-il profilé ou non ? Préfère-t-on le toréo tremendiste ou les canons plus classiques de la tauromachie ? Que ce soit sur le toro, préfère-t-on un toro de caste qui pose des problèmes que seule la technique du matador en face peut résoudre ? Ou préfère-t-on un toro de grande mobilité sans violence dans la charge et sans vices qui permet au matador de réaliser une faena plus artistique et moins technique qu’avec un toro de caste ? Ainsi vont les conversations entre aficionados. Mais aujourd’hui ces conversations sont en danger, car l’UNIFORMITE, qui depuis quelques années pointait le bout de son nez, tend aujourd’hui à s’imposer aux aficionados.
Par UNIFORMITE de tauromachie, je veux parler ici du trio FIGURAS - EMPRESAS - GANADEROS. En effet, les figuras aujourd’hui tendent à imposer leur bétail et des cachets exorbitants, les empresas pour la plupart vont désormais valider ces exigences, et commandent aux ganaderos le modèle de toro imposé par les figuras du G10. On évite désormais soigneusement les élevages qui pourraient empêcher les actuelles figuras de briller ; le trio dont nous parlons plus haut impose un nouveau règlement : Trafic de l’intégrité physique du Toro ; Monopique qui tend à se développer dans les arènes de 1ère catégorie, et quasi généralisée dans les arènes de 2eme et 3eme catégorie. Certaines présidences non indépendantes de l’empresa, et figuras respectant de moins en moins les règles élémentaires de la lidia, 60 à 80 muletazos au lieu de "20 passes pas plus" comme le titre de votre blog préféré… La quantité ne fait pas forcement la qualité.
Cette uniformité, est en train de tirer la fiesta brava vers le bas. De tout temps il y a eu corridas de figuras, et corridas de Toros. Et si demain la corrida de Toros disparait ? Il ne faut pas rêver, la corrida de figuras ne résistera pas dix ans de plus… Alors réagissons, et pensons à l’avenir de la fiesta brava avant les intérêts personnels d’un petit groupe, qui, il faut le rappeler, n’est que de passage… Pensons donc à nos futurs enfants, pour qu’ils puissent eux aussi connaître, cette merveilleuse passion, qu’est la tauromachie. Alors contre l’UNIFORMITE en tauromachie et dans nos vies, préservons la belle diversité de la tauromachie ! Et comme le dit un slogan espagnol reconnu :
NADA TIENE IMPORTANCIA SI NO HAY TOROS !
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Les Jeunes Aficionados nîmois
De la mobilisation pour la défense de la tauromachie du 11 Septembre 2010 à Nîmes et Arles est né un mouvement...
LES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS!
De l'avis de tous, cela a été la première fois depuis bon nombre d'années que l'aficion nîmoise voit naître une nouvelle génération d'aficionados...
En effet, depuis bon nombre d'années, un constat se faisait et il était fort inquiétant... les arènes se vidaient de leur jeunesse...
Force est donc de constater que cette année 2010 (et plus particulièrement depuis les évènements catalans) a vu émerger une nouvelle vague de l'aficion dans ses arènes du Sud de la France.
Ainsi, les arènes comme celle d'Arles, Béziers, Dax ou encore Istres et Vic ont réussi grâce à une politique taurine tournée vers la jeunesse à faire naître cette nouvelle génération pleine de potentiel! Une génération formée au sein même de nos arènes, par leurs grands-parents, leurs parents, ou proches.
Cette politique de prix pour un meilleur accès aux corridas pour les jeunes a donc été un véritable succès!
De même, les réseaux sociaux jouent un rôle prépondérant dans ce renouvellement des générations. Sur facebook; on peut voir fleurir de plus en plus de groupes de jeunes aficionados regroupant de plus en plus de monde, et capables de débattre, en toute sérénité et avec aisance face aux mensonges des antis!
Le groupe 2 000 jeunes pour défendre la corrida en est un véritable exemple! Et en moins d'un mois le groupe a atteint les 8 000 membres!
Aujourd'hui, l'aspiration de ce groupe est de faire émerger une grande formation de jeunes aficionados français afin d'impulser un dynamique au mouvement des aficionados de corrida et prouver au monde entier que la corrida est loin d'être atteinte par son ancienneté mais qu'au contraire, elle évolue et plutôt favorablement même...
BONNE NOUVELLE POUR L'AFICION FRANÇAISE,
MESSIEURS LES ANTI-TAURINS, A VOS MOUCHOIRS!!!
LES JEUNES AFICIONADOS NÎMOIS!
De l'avis de tous, cela a été la première fois depuis bon nombre d'années que l'aficion nîmoise voit naître une nouvelle génération d'aficionados...
En effet, depuis bon nombre d'années, un constat se faisait et il était fort inquiétant... les arènes se vidaient de leur jeunesse...
Force est donc de constater que cette année 2010 (et plus particulièrement depuis les évènements catalans) a vu émerger une nouvelle vague de l'aficion dans ses arènes du Sud de la France.
Ainsi, les arènes comme celle d'Arles, Béziers, Dax ou encore Istres et Vic ont réussi grâce à une politique taurine tournée vers la jeunesse à faire naître cette nouvelle génération pleine de potentiel! Une génération formée au sein même de nos arènes, par leurs grands-parents, leurs parents, ou proches.
Cette politique de prix pour un meilleur accès aux corridas pour les jeunes a donc été un véritable succès!
De même, les réseaux sociaux jouent un rôle prépondérant dans ce renouvellement des générations. Sur facebook; on peut voir fleurir de plus en plus de groupes de jeunes aficionados regroupant de plus en plus de monde, et capables de débattre, en toute sérénité et avec aisance face aux mensonges des antis!
Le groupe 2 000 jeunes pour défendre la corrida en est un véritable exemple! Et en moins d'un mois le groupe a atteint les 8 000 membres!
Aujourd'hui, l'aspiration de ce groupe est de faire émerger une grande formation de jeunes aficionados français afin d'impulser un dynamique au mouvement des aficionados de corrida et prouver au monde entier que la corrida est loin d'être atteinte par son ancienneté mais qu'au contraire, elle évolue et plutôt favorablement même...
BONNE NOUVELLE POUR L'AFICION FRANÇAISE,
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