SI TOI AUSSI :
- tu essayes de deviner le nom de la couleur du costume du Maestro donné par Midi Libre le lendemain...
- tu dis un mot sur deux en espagnol pendant la feria.
- tu aimes lire "Mort dans l'après-midi" en revoyant dans ton imagination toutes tes plus belles corridas
- à Pentecôte (Nîmes ou Vic) à partir du jeudi soir ça commence à être dur car tu sais qu'il faut encore tenir jusqu'à lundi soir...
- tu aimes Jean-Pierre et ses "lancés de chouchous »
- tu entends crier dans le fond des arènes "chapoooooo"
- tu as crié une énorme connerie pendant que les arènes étaient plongées dans le silence
- tu ne rates jamais les messes sevillanes à Pablo Romero
- tu cris "PANTHERE" à chaque sorties du Toril à BEZIERS.....
- tu cries indultooooooooo à la fin de la faena quand tu te fais chier.
- tu gardes tous les programmes et tous les sorteos
- tu bloques ton agenda dès janvier pour tous les week end de feria
- tu attends la sortie de la dernière quadrille pour quitter les arènes
- tu cours près du van du triomphateur pour avoir des photos
- tu regardes que la porte de la chapelle soit bien ouverte lors du paseo à Bayonne
- tu respectes les codes couleurs de Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan
- tu es abonné à Applausos, 6Toros6, Toros...
- tu passes au moins une heure par jour devant les sites internet taurins
- tu connais tous les sites de revente de billets espagnols
- tu as un autocollant de toro à l'arrière de ta voiture
- tu conserves les billets de corrida
- tu salues au moins cent personnes à chaque corrida sans connaître leur nom
- tu en as marre de la FNAC qui ne propose que trois livres de tauromachie, cachés dans un coin
- tu aimerais que les arènes françaises proposent des gin tonic dosés à l'espagnole
- tu voudrais que tous les bars d'arènes proposent au moins des bocadillos, des patatas fritas, des morceaux de tortilla et un échantillon de puros
- tu te marres en voyant Conde esquisser de légers sautillements frénétiques à dix kilomètres du bicho et finir par un desplante
- tu en as marre de voir la soi-disant vedette française servir (mal) la même faena stéréotypé à tous ses toros
- tu as converti au moins dix amis devenus frénétiques
- ton seul sentiment anti-taurin te vient en regardant Ferdinand le toro
- tu t'envoies minimum un paquet et demi de cigarettes les jours de course, que tu attends de voir en piste des toros sérieux, puissants et combatifs, avec des matadors honnêtes et courageux pour les affronter.
- même s'il y avait à côté de toi la fille la plus canon de la terre, tu n'en aurais que faire car tes yeux sont rivés sur le cercle de sable où se déroule le combat. Car la corrida est un combat, et tu t'en tapes un peu de toutes les farandoles artistiques qu'il pourrait y avoir ailleurs entre des toreros danseurs et des toros sur mesure, simplement collaborateurs et sans intérêt.
- tu es fier de dire "je suis aficionado a los toros" avant tout, mais que tu te sens un peu seul sur les gradins ces derniers temps... Comme une impression de décadence et de perte de valeurs. Malgré tout, tu ne perds pas espoir.
- tu aimes le campo
- tu es fière d’avoir ton enfant aficionado dès son plus jeune âge
- tu connais toujours une voisine qui a vu toréer Ordoñez et qui te raconte la vie de ses petits-enfants
- tu espères prendre tes enfants aux arènes sur tes genoux, et leur murmurer l'histoire éternelle de l'homme et du taureau
- tu vois une centaine de corridas par an depuis la barrera parce que tu lis chaque numéro de Semana Grande
- tu es fier ou fière de voir qu’en France il y a la relève sur les gradins et qu’on peut être fiers de nos jeunes aficionados
- tu râles souvent mais tu reviens toujours
- tu as remarqué que chaque rencontre les jours de feria est incroyablement intense et précieuse
- ton porte clef est un toro Osborne
- tu as plus de cent disques de paso
- tu torées avec ton essuie de cuisine
- tu es admiratif devant la cuadrilla de Manzanares
- tu es resté muet lors de ton premier passage dans le callejon, en voyant le toro plus haut que toi, à 1,5 mètre de toi
- tu accompagnes ta grand-mère ou ton grand-père aux arènes car sinon elle/il n'irait pas et que bon c'est elle/il qui t'as fait découvrir les corridas et que tu lui dois cette aficion
- tu aimes vérifier que le paseo commence bien à l'heure pile
- tu revois les mêmes personnes tous les ans dans les arènes et c'est d'ailleurs le seul endroit où tu les vois
- tu apprécies une belle mise en suerte
- tu retiens ta respiration quand une naturelle courbe le temps et l'allonge
- tu payes avec un billet le mec qui vend les 3 PAAAAAAQUETS 2 EUROOOOOOOS...
SI TOI AUSSI... TU ES AFICIONADO SIMPLEMENT, ET RIEN NI PERSONNE NE POURRA JAMAIS TE L'ENLEVER!
AFICIONADO JE SUIS, AFICIONADO JE RESTE!
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